Deux ans après la création de son mouvement ‘’Renfort’’, l’ancien maire de Guédiawaye, Aliou Sall, a présenté un échantillon de «son travail de fourmi» avec cette forte mobilisation à l’esplanade du Grand Théâtre, ce samedi. Une occasion pour rendre hommage à Macky Sall. Pour lui, la seule façon de le célébrer, c’est de voter pour son candidat, Amadou Ba.
L’ancien maire de Guédiawaye et président du mouvement Renfort (Rassemblement national des forces du progrès pour le travail) et non moins frère du président de la République, Aliou Sall, a fait d’une pierre deux coups à l’occasion d’un meeting national d’hommage au Président Macky Sall et de soutien au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar Amadou Ba, ce samedi, à l’esplanade du Grand Théâtre. «Ceci est un échantillonnage du travail de fourmi que nous avons fait depuis deux ans avec de simples citoyens du terroir. Il s’agit d’enseignants, d’élus, souvent sans portefeuille, de chômeurs, de paysans, d’ouvriers, d’artistes, de commerçants qui ont tous le même dénominateur commun : leur attachement viscéral au président de la République Macky Sall», déclare d’emblée Aliou Sall devant le ministre d’Etat Augustin Tine, venu représenter le chef de l’Etat et le Premier ministre, Amadou Ba.
Aliou Sall : «Amadou Ba est un choix qui nous convient»
Aliou Sall est d’avis que le Président Sall mérite d’être fêté au-delà de ce meeting. «La seule façon que nous concevons sa célébration, c’est de voter pour son candidat. Amadou Ba est un choix qui nous convient parce que c’est un homme de vertu, un homme d’expérience, un homme d’ouverture, un homme serein qui a une maitrise des dossiers de l’Etat», souligne Aliou Sall qui révèle que les membres de son mouvement sont prêts pour la présidentielle.
M. CISS
Aliou Sall : «on m’empêchait de travailler pour le Président»
Après 12 ans de compagnonnage avec le Président Macky Sall, c’est seulement au crépuscule du règne de celui-ci que son frère Aliou Sall a réussi à mettre sur pied le Rassemblement national des forces du progrès pour le travail (Renfort) ; un mouvement dont le but était de travailler pour son frère de Président. Seulement, dit-il, on l’empêchait de travailler pour le Président. «Ce travail pour arriver à cette mobilisation a été fait en deux ans, sans aucun moyen, dans le seul but de travailler pour le Président Macky Sall ; malheureusement, on nous l’a interdit pendant 12 ans», dénonce Aliou Sall. Mais, avec la décision du chef de l’Etat de quitter le pouvoir, il a, cette fois-ci, décidé de soutenir son candidat. «Ce qu’on nous a empêché de faire pour Macky Sall, c’est ça que nous voulons faire pour Amadou Ba ; et cette mobilisation est juste un cliché de ce que nous envisageons de faire», précise Aliou Sall, avant de mettre en garde ceux qui lui mettaient les bâtons dans les roues. «De grâce, qu’on nous laisse travailler, car les membres de Renfort ne vont plus se laisser faire», martèle l’ancien maire de Guédiawaye. «Depuis 2012, on parle de Aliou Sall, frère du Président. Dans quelques mois, ce sera désormais Aliou Sall. Il est compétent, courageux et il a le droit d’avoir des ambitions. C’est un fils du pays, il a les mêmes droits que tout le monde», ajoute Augustin Tine.
M. CISS
Une mobilisation tape à l’œil, les discours aux chaises vides
Il y avait une forte mobilisation à l’esplanade du Grand Théâtre à l’occasion du meeting d’hommage au Président Macky Sall et de soutien à Amadou Ba, organisé par le président du mouvement Renfort, Aliou Sall. A l’en croire, cette foule ne représente qu’un échantillon des membres de son mouvement. «Chaque département avait prévu de mobiliser 15 véhicules de transport en commun, mais faute de moyens, on a dépêché 30 personnes par département. Si tout le monde était venu, nous serions au stade Me Abdoulaye Wade, car le Grand Théâtre ne pourrait contenir tout ce monde», justifie Aliou Sall. Seulement, avant son allocution, la foule avait déjà commencé à déserter le Grand Théâtre pour regagner les véhicules. Et le dernier orateur, en l’occurrence Augustin Tine, s’est presque entretenu avec des chaises vides. Rares sont les militants qui ont retenu un mot de ce qui s’est dit lors de cette rencontre politique. Comme quoi, la conviction a déserté certains meetings politiques.
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