Elles étaient seulement 10 à être présentes ce mercredi matin au stadium Marius Ndiaye pour le premier galop en perspective de l’Afrobasket 2025. Les Lionnes de basketball du Sénégal ont effectué une première séance d’entraînement au stadium Marius Ndiaye, de 11h à 13h, sous la direction de l’assistant coach Madiène Fall.
Pour son objectif d’aller reconquérir le sommet du basket-ball féminin africain, l’équipe nationale du Sénégal a démarré sa préparation à l’Afrobasket 2025 qui se tiendra du 26 juillet au 3 août à Abidjan en Côte d’Ivoire.
10 lionnes ont pris part à ce premier galop sur un groupe de 23 présélectionnées. Parmi elles, on retrouve notamment Yacine Diop, Mathilde Aïcha Diop, Fatou Pouye, Amina Ly, Sokhna Bintou Lo, Fatou Kiné Filor, Sokhna Ndiaye, Julie Dacosta, Khadidiatou Bigué Sarr. Cette prise de contact a permis au staff de jauger l’état de forme du groupe et de poser les bases du travail à venir.
Le Sénégal, finaliste de la dernière édition de l’Afrobasket, affiche de grandes ambitions pour cette nouvelle campagne. La volonté de bien faire est déjà perceptible, malgré les absences liées à l’état de forme et la disponibilité des joueuses évoluant à l’étranger.
Deux nouvelles séances sont prévues cette semaine, jeudi et vendredi, toujours au stadium Marius Ndiaye. Elles permettront d’approfondir les automatismes et de mieux intégrer les joueuses au fur et à mesure de leur arrivée.
Les Lionnes vont partager la poule C avec l’Ouganda et la Guinée. Dans la capitale ivoirienne, elles vont tenter de décrocher un nouveau titre, 10 ans après leur dernier sacre, en 2015. Le Sénégal a déjà remporté 11 trophées de l’Afrobasket féminin, un record continental.
Madiène Fall, entraîneur adjoint : « sur un pourcentage, on a pu voir qu’on a peut-être 65% du niveau attendu. Il faudrait atteindre les 95% avant d’aller à Abidjan »
A la fin de la séance, face à la presse, Madrilène Fall a fait le point sur le premier galop, le reste du groupe. L’adjoint de l'entraîneur en chef Otis Hughley Junior s’est aussi prononcé sur la suite du programme du rassemblement de Dakar.
« C’était une séance de remise en condition physique, d’autant plus que les filles viennent d’horizons différents. Les championnats étaient déjà terminés. Il fallait voir ce qu’ils avaient fait sur ce plan-là. On a travaillé sur les conditions physiques et sur les tirs. Il fallait voir les trafics de jeu. On n’a pas tiré en longueur. Il fallait voir ce qu’il fallait faire pour la suite des événements. On les a testés un peu sur ce plan-là », lance Madiène Fall. « Mais sur un pourcentage, on a pu voir qu’on a peut-être 65% du niveau attendu. Donc il faudrait qu’on puisse travailler et atteindre les 95% avant d’aller à Abidjan. Le but est clair pour le Sénégal pour cette année. On a joué la finale en 2023 à Kigali. Cette fois aussi, on va essayer d’atteindre cette finale-là et essayer de prendre la coupe », ajoute-t-il.
A propos du groupe, le technicien sénégalais révèle qu’il y a « des filles qui ne sont pas encore là. D’autres sont là mais ont eu des problèmes physiques. Mais c’est sûr et certain que demain (aujourd’hui) le groupe sera élargi. Il y a des filles qui sont ici à Dakar mais elles vont s'entraîner ce jeudi. Il y’en a aussi qui sont aux États-Unis. Elles vont rejoindre le groupe ».
Pour la deuxième phase de la préparation « on va voir soit à Diamniadio ou à Saly. Les deux options sont certaines. De toute façon, on sera édifiés sur ça et on aura le temps d’informer sur la deuxième phase du regroupement. Au menu de ce programme de préparation, on a deux matchs amicaux entre le Mali et le Soudan du Sud. Ce sont de bons sparring-partners d’autant plus que le Mali avait joué la dernière finale en 2023. Et le Sud Soudan aussi est un pays de basket ».












