La 2ème édition des Rencontres internationales de la culture de l’artisanat et du tourisme (Ricat) s’est ouverte le 1er novembre et fermera ses portes le 5 novembre. Les expositions sont présentées dans presque toutes les communes d’arrondissement de la ville de Dakar. Mais c’est à l’hôtel de la ville de Dakar que la majeure partie des activités se fait.
Ce sont différents exposants qui étalent leur produits et marchandises, des artistes et artisans qui concurrencent par la beauté de leurs œuvres rehaussées par une créativité africaine. Tant d’histoires contées par ces œuvres exposées. Après l’ouverture du forum scientifique, Pathé Bâ, adjoint au maire de la ville de Dakar, est revenu sur l’importance des Ricat qui font partie de la politique de développement du maire Barthélemy Toye Dias dans le concept « Dakar Bi Nu bokk ». Il précise : « l’objectif du maire de la ville, c’est de tout faire que Dakar redevienne attractive en termes d’ouverture et de création de richesse. L’ambition de l’équipe municipale, c’est d’améliorer le cadre de vie des Dakarois. C’est pourquoi le maire s’est beaucoup investi pour l’amélioration de la mobilité urbaine, des politiques de reboisements, réinvestir dans l’économie verte, dans l’économie sociale et solidaire. Dakar redevienne cette grande métropole qui a tout le temps suscité l’espoir de la population et pour toutes les populations ouest-africaines », rappelle l’adjoint au maire.
Les artisans ont exposé différentes œuvres aux couleurs de la tradition sénégalaise. C’est ainsi que les merveilles de la calebasse et ses secrets dévoilés par des gardiens du temple où s’étaient cachés soigneusement les secrets de la calebasse. Ass Diop invite au retour de nos valeurs. « Nous sommes là pour faire redécouvrir les merveilles de la calebasse qui est utilisée dans toutes les cérémonies de la société. Un secret, les plus belles vieilles du Sénégal on ne peut les trouver qu’au Fouta. Elles font tout avec et dans la calebasse : quand elles se lavent, mangent ou encore boivent. La femme qui ne peut pas avoir d’enfant, si elle utilise la calebasse pour boire, elle en aura », révèle l’artisan qui a fait des tortues et un salon avec des calebasses et qui appelle le soutien des autorités dans leurs activités. Il note que la calebasse est au début au milieu des activités de l’homme.
Les activités sont diversifiées. Un tour a été fait au parc de Hann qui est un lieu de tourisme avec la présence d’animaux. L’autre découverte, c’est le bois sacré qu’on voit uniquement en Casamance. C’est un ensemble de végétation semi-touffue où sont présents des objets traditionnels : masques, tam-tam et tout autre matériel. Un bois sacré matérialisé par un natif de la Casamance, Bambou Sagna.
Un tour fait aux Parcelles Assainies de Dakar a permis à l’équipe municipale et ses hôtes de découvrir les activités des braves femmes du réseau Amidef. « Nous créons des gels de douche, du lait de corps, de la crème, du champoing, crème réparateur… Nous avons été formées par des chimistes assermentés qui nous ont permis de faire des produits utiles pour le corps. Tout est naturel chez nous », fait découvrir Ndèye Fatou Sylla, président du réseau.
Baye Modou SARR










