Pas de pression négative pour le sélectionneur des Lions. Aliou Cissé qui était en conférence de presse hier a confié les ambitions du Sénégal de rempiler pour une seconde étoile et sa préférence de se concentrer sur cette Can et non celle de 2022 remportée par les Lions. Cela commence par le match face à la Gambie ce lundi à 14h au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro.
La pression
"On connait la Can. La pression, les 24 équipes et sélectionneurs qui sont présents à cette Coupe d’Afrique l’ont, c’est normal. Pour nous, c’est la bonne pression pour gagner, c’est celle qui motive, pas cette pression néfaste qui abime le joueur ou le coach ou encore l’environnement où nous vivons. Nous en sommes à notre quatrième Can, et on a emmagasiné énormément d’expérience alors qu’on n’avait même pas gagné. Gagnant on sait aussi qu’on est attendu, mais heureusement qu’il y a beaucoup de favoris, il n’y a pas que le Sénégal. Nous sommes focus sur notre premier match, demain, contre la Gambie. C’est le match le plus important pour nous parce qu’on à cœur de rentrer dans cette compétition de la meilleure façon. Et la meilleure façon de le faire, c’est essayer de faire un bon résultat. Mais, il ne faut pas que l’enjeu de cette Can, ses attentes prennent le dessus sur le jeu. Je reste persuadé que c’est à travers le jeu, la concentration, rester dans le présent en réalité que nous allons faire quelque chose de positif. Hier (2022) c’est derrière nous, demain il n’y a rien de sûr, donc notre concentration doit rester dans le présent".
L’adversaire
"En 2008 je n’étais pas sur le terrain, mais c’était ma génération. Tout le monde se rappelle de ce match. Le Sénégal part favori parce que nous avons gagné la Can, mais la Gambie est sur le bon chemin. Ces dernières années, s’il y a une sélection africaine qui a fait un bond en avant avec de bons résultats, c’est la Gambie. C’est une équipe qui a vraiment progressé. C’est un pays qui est en train d’émerger sur le plan sportif, nous les prenons avec beaucoup de respect pour pouvoir bien aborder ce match et essayer de faire le meilleur résultat possible. J’en profite pour féliciter l’entraineur que je connais très bien et le président de la Fédération gambienne qui est un cousin à moi. C’est un pays que je connais, je fais partie de ce peuple. Nous savons que c’est un match difficile qui nous attend. Nous ne sous-estimons personne, nous savons que pour gagner la Can, le process commence demain (aujourd'hui).
L’heure du match
"14h, c’est difficile. Tout le monde sait que j’ai déjà eu à parler de cette situation il y a un ou deux mois. C’était quand le programme de la Caf est sorti. On n’est pas sans savoir que 14h d’Alger jusqu’à Cap Town, de Addis-Abeba jusqu’à Dakar en passant par le Congo, il fait très chaud. Mais comme je le répète à nos joueurs qui viennent d’arriver ‘‘nous sommes en Afrique c’est la Can, pas la Champions League encore moins la Coupe d’Europe. Il faudra nous adapter à ces situations.’’ Il n’y a aucun médecin qui préconiserait de jouer à 14h mais si les choses sont faites ainsi, on doit s’adapter le plus rapidement possible. C’est ce qu’on a fait en essayant de caler nos entrainements à cette heure (14h). On en a eu deux depuis qu’on est arrivé à Yamoussoukro, je vous garantis qu’il fait très chaud pour jouer au football. Faisons appel à la Caf, au niveau des planifications des matchs et des horaires, pour qu’ils puissent être davantage plus attentif, si on veut du spectacle".












