ZOOPHILIE A YEUMEBUL: un boulanger surpris en train de se soulager sur une... brebis

 
Un fait pour le moins insolite, voire scandaleux, s’est produit dans la matinée du dimanche dernier, au quartier Diogaye Sène de Yeumbeul Bène Baraque de la banlieue dakaroise. Un boulanger du nom de C. Diagne a été surpris avec une brebis, par des jeunes du quartier, dans un bâtiment abandonné. Interpellé, Diagne dément le cas de vol de l’animal et affirme sans sourciller avoir voulu satisfaire ses désirs sexuels sur la bête domestique.
 
Le quartier Diogaye Sène de Yeumbeul Bène Baraque est secoué par une affaire de zoophilie. Le scandale sexuel remonte à la matinée du dimanche dernier, vers les coups de midi, lorsque le boulanger C. Diagne sillonne la localité et repère une brebis en divagation dans les rues de la cité. Il s’approche de la bête domestique, tournoie autour de l’animal et donne des coups d’œil furtifs autour de lui pour guetter l’apparition éventuelle de quelqu’un dans les parages.
 
Il appâte la brebis avec un morceau de pain et l’entraîne dans le bâtiment abandonné
 
Ainsi, Diagne profite de la quiétude des lieux, se dirige à pas de velours vers la brebis et tente de l’attraper. Sans succès. Mais, voulant saisir la bride de l’animal, indiquent des témoins, il se fait tout doux et tout petit, sort un morceau de pain et le tend à la bête domestique. Qui saute sur l’appât, se déchaîne et suit le boulanger. Celui-ci se saisit aussitôt de la bride, promène le regard partout et s’empresse d’entrer dans un bâtiment abandonné.
 
Des enfants jettent un coup d’œil à l’intérieur et tombent sur le gus avec l’animal
 
Mais, pendant que Diagne se trouve dans le bâtiment avec la brebis, des jeunes du quartier, qui passaient dans le coin, ont entendu le bêlement incessant de la bête. Ils jettent par curiosité un coup d’œil à l’intérieur de la maison et voient la scène d’horreur. Le boulanger tenait encore la bride de l’animal et s’apprêtait à défaire son pantalon pour s’accoupler avec l’animal domestique. Les adolescents hurlent de stupeur et courent alerter les membres de la famille du propriétaire de la bête. Qui arrivent en vitesse, découvre l’ignominie et s’acharne sur le mis en cause. Ils le ligotent solidement, le fixent dans un endroit et le malmènent sauvagement.  
 
Le zoophile avoue son acte, dit en être à son énième coup et accuse les esprits maléfiques
 
Après avoir été livré à la furie de la foule, le mis en cause a été traîné sur une courte distance, introduit dans un coin et soumis à un interrogatoire serré sur ses agissements sur la brebis. Sans mettre de gants, il affirme avoir entraîné la bête dans le bâtiment, aux fins de satisfaire ses instincts libidinaux. Il bat en brèche cependant les allégations de vol et réaffirme ses déclarations devant les enquêteurs. «J’ai été marabouté ou possédé par des esprits maléfiques. J’agis tout le temps sous l’influence négative de ces forces invisibles, qui m’orientent vers les animaux et me contraignent à m’accoupler avec ces bêtes. J’en suis à mon énième coup contre les bêtes domestiques. Quand cela m’arrive, je sors de chez moi pour aller errer dans les rues, à la recherche de brebis», a soutenu le zoophile présumé. Malgré les aveux détaillés du maniaque sexuel, la police a jugé nécessaire de requalifier l’incrimination de zoophilie en flagrant délit de vol d’animal domestique. D’autant que le mis en cause n’a pas été pris en train de s’accoupler avec la brebis. Il devrait être déféré ce matin pour flagrant délit de vol de brebis.
 
Vieux Père NDIAYE