La démarche de l’Etat de suspendre le lotissement dit Hangar Pèlerin a mis certains propriétaires de titres dudit site dans tous leurs états. Loin de cautionner «cet abus de pouvoir», ils se sont regroupés en collectif et comptent dérouler leur plan d’action pour faire face. Le collectif n’exclut pas de saisir la justice.
La suspension du lotissement dit «Hangar Pèlerin» a fait réagir les propriétaires de titres dans le site en question. «Après avoir acquis légalement des parcelles de terrains sur le site dit «Hangar pèlerin» Léopold Sédar Senghor et obtenu de l'administration sénégalaise tous les papiers afférents à la légalité de l'acquisition de ce foncier à bâtir, il est mis en place un collectif des détenteurs de titres réguliers», note le communiqué du collectif qui dénonce, dans la foulée, la décision du nouveau Directeur général des Impôts et des Domaines (Dgid), prise le 29 janvier dernier, faisant état d’une suspension provisoire de certains lotissements dont une partie de celui dit Hangar Pèlerin.
Face à cette surprenante décision, le collectif ne compte pas rester les bras croisés. En effet, un plan d’action a été mis en place en vue d’être déroulé dans les prochains jours pour dénoncer ce qui s’apparente «d’abus de pouvoir» aux yeux du collectif. Ce n’est pas tout puisque les membres du collectif se réservent la possibilité d'exercer toutes voies de droit qui s’offrent à eux. En d’autres termes, le collectif n’exclut pas de saisir la justice.
Pourtant, le collectif dit suivre depuis plus de six mois, avec attention, les annonces et actes posés concernant ledit lotissement (arrêts des travaux, prolongation arrêts travaux, suspension lotissement …). En sus de rappeler qu’en novembre dernier, un communiqué de la primature demandait aux titulaires de droits sur le lotissement Hangar des Pèlerins de renseigner un formulaire d’identification de lots et de le déposer avec tous les documents afférents (baux, notifications, états de droits réels et même des autorisations de construire…), au siège de la Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (Dgscos). Selon le collectif, cette procédure a été suivie par tous ses membres. D’ailleurs, quelques-uns ont même reçu leur quitus faisant office de mainlevée. Ainsi, au regard de ces derniers développements, le collectif regroupant des citoyens qui ont acquis légalement et parfois au prix fort et de sacrifices, tient à rappeler que leurs actes ont été validés par la Commission contrôle des opérations domaniales (Ccod) dont la Dgscos est une composante.
M. CISS












