Le récent communiqué du ministère de la Santé sur les raisons du retard de paiement de salaire du personnel contractuel a fait sortir la Fédération des syndicats de la santé de ses gonds. Les camarades de Cheikh Seck annoncent une série de manifestations à partir du 27 février, date de la rencontre entre le Premier ministre et les centrales syndicales. Elle fait savoir que le mois de mars sera rythmé d’activités syndicales si l’Etat ne trouve pas solution à leur courroux.
Après le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), c’est au tour de la Fédération des syndicats de la santé (F2S) de se faire entendre. «La F2S maintient son plan d’action en attendant la rencontre avec le Premier ministre et les conclusions des discussions déjà̀ entamées avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale. La F2S ne comprend pas l’attitude du ministre de la Fonction publique». Elle poursuit ainsi son plan d’action établi comme suit : «assemblée générale à Touba, hôpital Ndamatou le jeudi 6 mars 2025 ; Rencontres avec les PTF, société civile et autorités religieuses à partir du 27 février ; une grève générale les 13 et 14 mars 2025, une marche nationale le mardi 25 mars 2025 et rétention d’informations et boycott des supervisions restent toujours en vigueur», informe la F2S qui annonce un mois de mars palpitant. Tout de même, ils appellent le gouvernement à trouver des solutions rapides à nos doléances afin d’éviter une situation de non-retour dont ils seront les seuls responsables.
En effet, la fédération constate avec amertume les retards de paiement de salaires. Le pacte de stabilité évoqué depuis un certain temps par l’Etat du Sénégal, la fédération estime qu’il y a un préalable dont il faut tenir compte. «Un pacte de stabilité́ sociale ne peut se faire sans le règlement du passif social. Il s’agit entre autres du respect des accords, généralisation de l’indemnité́ de logement, de la finalisation du processus de reclassement et la gestion des carrières, du recrutement dans la fonction publique, de l’augmentation des subventions des hôpitaux et autres établissements, de la mise en compétition des postes de directions, de la signature du décret portant organisation et fonctionnement de l’Endss, l’application de l’article 29 du statut des collectivités territoriales. Nous espérons que le Premier ministre nous donnera des raisons d’être optimiste», proposent Cheikh Seck et Cie.
Baye Modou SARR












