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LE PRESIDENT DIOMAYE FAYE CONDUIT LA 3E ALTERNANCE A LA TETE DE L’ETAT : Le don de soi pour la patrie va se traduire en actes de gouvernement




 
Une aube nouvelle s’annonce avec l’avènement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Comme tous les présidents élus depuis la première alternance en 2000, il porte l’espoir de tout un peuple jusque-là déçu de ses dirigeants. Sauf que cette fois-ci, ce président incarne admirablement les attentes de ses mandants, puisque le parti qui l’a porté et le leader qui l’a désigné ont catalysé, durant ces dernières années, les revendications démocratiques et sociales des populations, particulièrement d’une jeunesse désœuvrée et déboussolée. Mais il va lui falloir très vite s’attaquer aux grands maux qui gangrènent la société sénégalaise et qui empêchent le pays de décoller. Et dans cette œuvre de rupture, l’Etat, à travers ses institutions et le parti ou la coalition de partis se partageront les rôles.
 
 
Dans une suite d’un hôtel de la place depuis le soir du dimanche 24 mars, le président élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, cogite avec ses collaborateurs, au premier rang desquels le président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-les patriotes), Ousmane Sonko, sur la cérémonie de prestation de serment prévue ce 2 avril au Cicad de Diamniadio, la passation de pouvoir qui suivra, l’adresse à la Nation le soir du 3 avril et la cérémonie de prise d’armes du 4 avril marquant l’indépendance du Sénégal.
 
Impossible rapport de subordination entre le Président Diomaye et Sonko
 
Mais, au-delà de ces activités protocolaires républicaines, il va falloir aussitôt après revêtir le bleu de chauffe pour se mettre au travail. Et à ce sujet, nous osons espérer qu’il n’y aura pas de tâtonnements ni de tergiversations. Un Premier ministre va être nommé dans les heures qui suivront l’installation du nouveau président de la République. D’aucuns pensent qu’Ousmane Sonko devrait occuper le poste, mais à l’analyse des rapports politiques au sein du binôme Diomaye/Sonko, il est peu probable que les deux hommes installent entre eux ce lien de subordination entre le chef de l’Etat et on Premier ministre.
 
L’expérimentée Mimi Touré à la primature ?
 
Aussi, en attendant de revenir sur le rôle que doit jouer Ousmane Sonko, disons que le poste de Premier ministre pourrait revenir à une personne assez expérimentée, qui a eu à occuper un poste important dans l’appareil d’Etat. Et même si cet oiseau rare ne court pas les rues de la coalition Diomaye Président, il faut noter que Aminata Touré a bien le profil de l’emploi. Superviseuse de la coalition, la dame a déjà occupé le poste de Premier ministre, après celui de ministre de la Justice dans les gouvernements du Président Macky Sall. Ce dernier en a fait ensuite son Envoyée spéciale avant de la nommer présidente du Conseil économique, social et environnemental.
 
Une équipe de la taille du gouvernement du 17 septembre 1960
 
Concernant la taille du gouvernement, c’est certainement la première rupture attendue du nouveau régime. Le Président Diomaye Faye devra s’inspirer du premier gouvernement de la République du Sénégal formé le 17 septembre 1960 et qui n’atteignait pas 20 ministres. En attendant de rationaliser les multiples agences dont les activités se chevauchent sans résultat probant. Outre le gouvernement, la suppression des institutions budgétivores et peu utiles devra être rapidement actée : le Cese, le Hcct, dont le président de la République sortant vient juste de renouveler les membres.
 
Une Justice libérée, une Assemblée en sursis
 
La justice constitue également un immense chantier, d’abord en éliminant systématiquement l’immixtion de l’Exécutif dans son fonctionnement par la rupture du cordon ombilical reliant le parquet à la chancellerie, mais aussi en sortant le chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature tout en y maintenant le ministre de la Justice. Ce sera aux magistrats eux-mêmes de gérer leurs carrières, ce qui implique une réorganisation en profondeur de ce troisième pouvoir, dernier rempart pour un respect des droits des citoyens et de l’Etat de droit.
L’Assemblée nationale, au vu des deux dernières législatures, doit faire l’objet d’une profonde réflexion quant à l’élection des députés. Le mode d’élection et surtout les qualités des parlementaires doivent faire l’objet d’attention particulière. Mais comme un renouvellement ne peut intervenir par dissolution et de nouvelles élections qu’au bout des 2 ans d’existence, le nouveau régime va devoir s’accommoder d’une opposition légèrement majoritaire. Toutefois, avec le jeu des alliances et la transhumance, la majorité peut rapidement changer de camp. Ce qui permettra au gouvernement de faire passer ses lois sans difficulté majeure.
 
Appropriation de initiatives et projets de développement par les populations
 
Pour en venir au parti, sans prôner le parti-Etat, il va falloir éviter les pièges qui ont perdu l’Alliance pour la République et avant elle le Parti démocratique sénégalais. En effet, le constat et que l’appropriation par les populations des initiatives et projets du gouvernement ne s’est jamais faite, d’où les échecs des politiques destinées à l’amélioration des conditions d’existence desdites populations. Le travail de sensibilisation, d’information et de formation qui doit accompagner les actions du gouvernement n’est pas pris en charge par le parti ou la coalition. Et pour éviter ces impairs, le Pastef doit rester une formation avant-gardiste capable de porter toutes les actions que promeut le gouvernement. A ce dessein, la personne la plus indiquée pour maintenir la dynamique de mobilisation n’est autre que Ousmane Sonko lui-même. Tous les mots d’ordre et initiatives qui viendront de lui seront immédiatement assimilés par les jeunes et les moins jeunes totalement acquis à sa cause. Le Pastef a déjà démontré sa capacité de mobilisation et sa devise, « le don de soi pour la patrie », peut être le leitmotiv autour duquel seront conduites les activités de développement qui vont changer le visage du pays.
 
Sonko, en pèlerin souverainiste et panafricaniste
 
En plus de gérer la fonction politique au sein du parti et de la coalition, le leader naturel du nouveau pouvoir devra s’attacher à élargir la base panafricaniste du projet. Déjà qu’il est très connu et apprécié par les peuples africains, Ousmane Sonko doit prendre son bâton de pèlerin pour prêcher la bonne parole. D’abord dans la sous-région où se constitue le bloc souverainiste autour des Etats de l’Alliance du Sahel. Puis vers la Cedeao et l’Union Africaine.
En tout cas, les premiers actes que poseront les nouvelles autorités renseigneront certainement sur les orientations qu’elles comptent impulser au plan national et international.
Mansour KANE
 
 
 
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