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LAMINE FATY, DIRECTEUR GENERAL DE LA CONFEDERATION AFRICAINE D’ATHLETISME «Word Athletics a décidé de mettre en place un fonds de soutien à l’athlétisme»

La bonne nouvelle a été donnée par le nouveau Directeur général de la Confédération africaine d’athlétisme. Invité du club de la presse de l’Anps, le Sénégalais Lamine Faty a confié que le Word Athletics (ex Iaaf) viendra en aide à l’athlétisme. Dans cet entretien, il a été question de l’impact du Covid-19 sur les compétitions, l’émigration des athlètes, mais aussi la construction récurrente des stades sans piste d’athlétisme.



LAMINE FATY, DIRECTEUR GENERAL DE LA CONFEDERATION AFRICAINE D’ATHLETISME «Word Athletics a décidé de mettre en place un fonds de soutien à l’athlétisme»
 
De secrétaire général, vous êtes passé Directeur de la CAA. Pourquoi ce changement, d’autant que les autres confédérations conservent le statut de SG ? Y a-t-il eu d'autres responsabilités assignées dans la gestion ?
 
En 2017 l’Iaaf, devenu Word Athletics, avait changé sa constitution et recommandé aux associations continentales d'essayer de faire de même. La Confédération africaine s'est très rapidement rangée derrière cette mesure en convoquant son assemblée générale au Maroc en 2017 pour changer sa constitution. Depuis cette date, nous n’avons plus le poste de secrétaire général, mais plutôt un Directeur général. Naturellement, ce changement s'accompagne de nouvelles responsabilités dans la prise de décision. J’étais plutôt exécutant, mais depuis 2017, des responsabilités nouvelles sont accordées au Directeur général de la Confédération qui, en accord avec le président ou l'organe de décision, peut engager la Confédération dans certains domaines notamment au plan marketing et financier. Je suis chargé de chercher, au nom de la Confédération par exemple des partenaires financiers, de négocier et même de recommander des partenaires. Je pense que c’est une innovation majeure. Sur certaines questions techniques ou d'ordre administratif, le Directeur général de la Confédération peut directement répondre au nom de l’institution. Bien entendu, il a l’obligation d’informer en retour le président de la Confédération.
 
 
Les championnats d’Afrique d’athlétisme ont été reportés à 2021 à cause du Covid-19. Qu’en est-il des autres compétitions africaines ?
 
Nous avons, comme tout le monde, été obligés de reporter l'ensemble de nos compétitions majeures. Pour le compte de l'année 2020, nous avions les championnats de cross-country qui étaient prévus à Lomé en mars et en plus les championnats d'Afrique senior qui était prévus à Alger en juin. Mais malheureusement, avec l'arrivée de cette pandémie, nous avons été obligés de reporter. Mais en reportant, nous ne l’avons pas fait individuellement, puisque nous avions des partenaires dans ces différents projets, notamment les pays hôtes. Nous les avons consultés pour réfléchir avec eux sur la bonne attitude à adopter. Heureusement nous avions été bien compris. Au Togo, nous sommes arrivés à la conclusion de reporter l'évènement à l'année prochaine entre mi-février et mi-mars. A Alger, nous avons fait de même. Il faut savoir que l’Algérie était dans une période électorale. Donc, il y avait un changement de régime. Néanmoins, la fédération est restée la même. Et avec eux, nous avons décidé de reporter l’avènement au mois de mai 2021. Je voudrais juste ajouter sur la liste de compétitions reportées que nous avions un Continental Tour notamment à Nairobi, à Yaoundé et bien dans d'autres villes. Heureusement, parmi nos meetings, il y a deux qui résistent encore à cette situation difficile, notamment à Nairobi et Yaoundé, qui sont prévus le 26 septembre. L’athlétisme africain vit très difficilement cette pandémie à Covid-19. Nous ne la prenons pas comme étant une fatalité. Parce que si nous restons inactifs, je pense que nous pouvons assister à pire. Nous avons développé comme tout le monde dans tous les secteurs beaucoup de rencontres virtuelles. Nous avons tenu à exécuter nos programmes au plan de la formation. Word Athletics a offert une fenêtre pour permettre aux différentes fédérations d’organiser des compétitions sur le plan local. Nous n’avons pas à attendre que le Covid-19 disparaisse pour que nous reprenions nos compétitions.
 
 
Le Cio, La Fifa, la Caf et d’autres instances faîtières ont accordé des subventions aux fédérations. Où en êtes-vous ?
 
 
Nous y avons pensé parce qu’effectivement la Confédération a des quotes-parts sur les revenus financiers de l’association internationale. Nous les partageons avec les autres partenaires continentaux. Mais dans la réflexion, Word Athletics a décidé de mettre en place un fonds de soutien à l’athlétisme. Nous avions été même conviés à des rencontres en visioconférence pour réfléchir sur les stratégies à adopter face à une telle maladie. Et pendant notre rencontre à cette participation de l’Union africaine, nous avons proposé la mise en place d’un fonds africain de soutien au sport de manière générale.
 
Que faudrait-il pour maintenir les athlètes africains qui migrent vers les pays du Golfe, et même de l’Amérique ?
 
La fuite des talents a été longtemps pour nous un handicap majeur dans le développement de l’athlétisme. Nous avons observé avec beaucoup de tristesse des athlètes africains se confronter à leurs frères et sœurs des autres continents dans des compétitions mondiales. C’était une plaidoirie forte pour l’Afrique. Il ne faut pas toujours rejeter la faute à l’autre. Qu’est-ce que nous avons fait pour retenir nos athlètes en Afrique ? Et qu’est-ce que nous devons faire pour les retenir ? Quel perspective devons-nous leur offrir ? Et dans l’analyse, on s’est rendu compte que la motivation était principalement financière et sportive. Il y a certains qui ne pensent pas toujours y arriver. Et pour réaliser leur rêve, peut être la solution pour eux, c’est de changer de camp. Ce que nous devons faire en Afrique, c’est d’abord offrir à nos athlètes les meilleures conditions possibles en dotant nos fédérations de moyens conséquents. Dans certains pays, les infrastructures posent problème, ils n’ont pas assez de pistes d’athlétisme. Mais nous n’avons aucun droit de retenir les athlètes parce qu’il y a un droit à l’émigration.
 
De plus en plus, on assiste à la construction de stades sans piste. Lamine Diack, alors président de l’Iaaf, l’avait dénoncé. N’est-ce pas très inquiétant pour l’athlétisme ?
 
Le problème des infrastructures est très sérieux en Afrique. Nous avons 54 fédérations membres et elles ont de bonnes intentions de développement, mais elles n’ont pas toutes de piste. Si elles l’ont, ce ne sont pas des pistes certifiées. Il y a 1131 infrastructures dans le monde. Mais en Afrique, seul 71 existent dans 22 pays africains. Et l’ensemble des pistes ne sont pas certifiées. C’est vrai que la politique du président Lamine Diack à l’époque était de doter chaque pays d’une piste. Des efforts qui ont été faits par certains de nos gouvernements qui ont pu mettre la main à la poche pour participer à la mise en place de pistes. Je pense que nous pouvons trouver le juste équilibre pour que tous les secteurs et segments puissent trouver leur propre compte dans le développement national.
 
 
 
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