jotaay

L'UNACOIS SUR L’ARRESTATION DE MOUSTAPHA NDIAYE : «(…) Est-ce qu’il est sûr dans ce pays de continuer d’être commerçant ?»



L'UNACOIS SUR L’ARRESTATION DE MOUSTAPHA NDIAYE : «(…) Est-ce qu’il est sûr dans ce pays de continuer d’être commerçant ?»

 
 
 
 
 
Face à la presse, l'Unacois a décrié l'incrimination de leur camarade Moustapha Ndiaye, importateur de riz, sur la base d’un arrêté ministériel qui date de 2013 pour une transaction survenue en 2020, soit 7 ans plus tard. De l’avis de Ousmane Sy Ndiaye, la durée de vie d’un arrêté est de quatre mois. En tout cas, s’il est incriminé sur cette base, il précise qu’il n’est plus sûr d’être commerçant au Sénégal.
 
 
Après l’avènement du président Diomaye, l’Unacois avait espéré relancer ses activités et ses entreprises et relancer ainsi l’économie nationale fortement impactée par les crises politiques et la Covid. «En tant qu’organisation responsable, nous savions que les nouvelles autorités avaient besoin de temps pour asseoir leur stratégie et se définir une feuille de route, car il est évident que le Sénégal se construira avec l’Etat et le secteur privé. C’est pourquoi, depuis un an, l’Unacois ne s’est pas exprimée dans la presse. Ce round d’observation a produit un certain nombre de conséquences», se désole de constater Ousmane Sy Ndiaye, avant de poursuivre :  «l’activités est au ralenti, que ce soit l’activité de production, de transformation ou les chaînes de valeur d’importation, toutes les activités ont été fortement ralenties», fait remarquer Ousmane Sy Ndiaye qui décrie que le lancement de l’agenda 2050 n’ait été suivi de dialogue avec le secteur privé.
 
Préoccupant, lourd comme inquiétude, déroutant
 
Or, durant toutes les crises qui ont traversé le Sénégal, dit-il, la concertation et le dialogue ont été les principaux vecteurs de l'identification des contraintes, de préservation des activités et des entreprises. «Malheureusement, dans ce contexte de mise en œuvre de l'agenda 2050, nous nous posons toujours la question de savoir quel est le cadre dans lequel nous allons évoluer avec l’Etat. C'est suffisamment préoccupant, c’est suffisamment lourd comme inquiétude, c’est suffisamment déroutant pour que les opérateurs économiques continuent à prendre des risques. L’une des raisons pour lesquelles l'activité est au ralenti. Nous l'avons constaté dans la circulation, nous l'avons constaté dans le flux des transactions au niveau du port, nous l'avons constaté dans le flux des transactions au niveau des banques, bref nous l'avons remarqué globalement dans le secteur de l'économie et plus spécifiquement dans le secteur du commerce», déplore Ousmane Sy Ndiaye.
 
 
«Cela ressemble à tout et n’importe quoi si…»
 
 
Cependant, la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase, est l’injustice contre un groupe de commerçants dont Moustapha Ndiaye, un des leaders de l’Unacois, un des leaders africains de l’importation du riz, est victime. «Nous avons été stupéfaits par les faits qui sont incriminés à Moustapha Ndiaye disant qu’il a surfacturé le riz fourni à l’Etat. Nous rappelons qu’à cette époque, il était l’un des rares importateurs de riz qui avaient constitué un stock. Les autorités de l’époque ont confirmé que la transaction a été faite sur la base d’un appel d’offres. De surcroît, il lui est reproché une surfacturation qui est fondée sur un arrêté ministériel- celui du commerce sur le riz – qui date de 2013 pour une transaction survenue en 2020, soit 7 ans après. Comment est-ce qu’un arrêté ministériel qui a une durée de vie de 4 mois peut légiférer et être la base légale d’une transaction survenue 7 ans plus tard ? S’il est incriminé sur cette base, est-ce qu’il est sûr dans ce pays de continuer d’être commerçant ?», s’indigne M. Ndiaye, avant de marteler : «si, à chaque fois que de besoin, les concernés peuvent revenir sur la surfacturation qui est effectuée 10 ans après, cela ressemble à tout et n’importe quoi. Nous pensons que c’est une orientation dangereuse qui risque de mettre en péril les relations entre l’Etat et le secteur privé, qui risque de fragiliser le bon fonctionnement du marché, une orientation inquiétante qui risque de remettre en cause ce début de stabilité que nous avons connu. L’Unacois condamne fermement la tournure de ce dossier et invite les autorités à plus de discernement et de sérénité. L’heure est à la stabilité, à la paix, à la réconciliation. Nous restons déterminés à poursuivre notre dynamique de facilitation, de dialogue, d’apaisement parce que c’est ce dont le pays a besoin», dénonce Ousmane Sy Ndiaye.
 
M. CISS
 
 

L'UNACOIS SUR L’ARRESTATION DE MOUSTAPHA NDIAYE : «(…) Est-ce qu’il est sûr dans ce pays de continuer d’être commerçant ?»
LES ECHOS


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution | AFRIQUE | TECH NEWS | VIDEO DU JOUR | HISTOIRE


LIVE RADIO



Expectative

Remake

Crises

Front

Dosage

Leçons

Questions

Année 1

Kramer contre Kramer

Distance


Les plus récentes

SANTE

L’ACUPUNCTURE, LES VENTOUSES, LA MOXIBUSTION, LE MASSAGE THÉRAPEUTIQUE ET LE BADUANJIN : La médecine traditionnelle chinoise s’invite au plateau médical

Dans la lignée d'Octobre Rose, la campagne annuelle Novembre Bleu vise à sensibiliser sur les maladies masculines

Octobre Rose : Ce qu’il faut savoir sur la campagne

CRÉATION DU STATUT DE MÉDECIN EN SPÉCIALISATION ET AUDIENCE AU PALAIS : Le Collectif des médecins en spécialisation suspend sa grève et donne 3 mois au gouvernement

XEL DU DOY | HEMORROIDES ET TROUBLES DIGESTIFS