Jugé le 17 septembre dernier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des faits d'escroquerie portant sur la somme de 37 millions et d'injures non publiques, l'ancien homme de confiance de Cheikh Amar, Ousmane Seck alias Bouba, a été finalement fixé sur son sort hier, mercredi, 24 septembre 2025. Après avoir été relaxé au bénéfice du doute du délit d'escroquerie, ce prévenu a été reconnu coupable d'injures non publiques et condamné à payer à l'homme d'affaires la somme de 1 million de dédommagement. Mais, le patron de Holding Amar avait lors du procès réclamé la somme de 37 millions de dommages et intérêts par le biais de son avocat, Me Mouhamadou Bachir Lô, là où le procureur avait lui sollicité la requalification des faits d'escroquerie en abus de confiance, avant de requérir 6 mois de prison ferme contre Ousmane Seck.
Le parquet avait aussi sollicité la confusion des peines contre lui. En effet, dans cette affaire, tout est parti de faits présumés d'escroquerie que le plaignant reprochait au mis en cause qui était en plus son chauffeur et son chargé de protection. Cheikh Amar, dans sa plainte, avait soutenu que Bouba lui avait proposé d'acheter un véhicule pour passer inaperçu en allant à ses occupations. C'est sur ces entrefaites, dit-il, qu'il lui avait remis la somme de 37 millions pour l'achat dudit véhicule à Dubaï. Son ancien chauffeur, après l'acquisition, l'a muté à son nom, refusant ainsi toute restitution. Puis, s'ensuivirent des injures proférées par le mis en cause contre la partie civile. Dans des audios transcrits sur procès-verbal, Ousmane Seck taxait Cheikh Amar non de voleur, mais le traitait de traître. Hormis ces insultes, il avait accusé Adama Sylla, la seconde épouse de Cheikh Amar, d'avoir ruiné celui-ci.
Fatou D. DIONE













