Les interventions se poursuivent dans l’affaire Farba Ngom. Cette fois, c’est Cheikh Omar Bachir Tall qui sonne l’alerte pour éviter le pire. En effet, le fils de la famille Omarienne à Louga a attiré l’attention des autorités sur la situation sanitaire du maire des Agnam, selon nos confrères de Dakaractu. Dans un discours tenu en wolof, le guide religieux soutient que si un évènement malheureux survient alors que l’alerte a été faite, les conséquences pourraient être fâcheuses ». Depuis que la demande de mise en liberté provisoire a été déposée par les conseils de Farba Ngom, le juge n’a pas encore rendu son ordonnance.
Selon nos confrères de Dakaractu, Cheikh Omar Bachir Tall est également intervenu pour attirer l’attention des autorités sur la situation sanitaire de Farba Ngom et les conséquences désastreuses qui pourraient en découler. A en croire nos confrères, le fils de la famille Omarienne à Louga s’est exprimé en wolof sur le cas du maire de Agnam. Evoquant l’état de santé de Farba Ngom, le guide religieux a soutenu, en reprenant le rapport de la contre-expertise médicale, que ce dernier est malade «avec une situation sanitaire incompatible avec le milieu carcéral». Cheikh Omar Bachir Tall d’alerter alors sur les conséquences qui pourraient en découler : «le député Farba Ngom est gravement malade et les points médicaux l’ont confirmé. Si un évènement malheureux intervient alors que l’alerte a été faite, les conséquences pourraient être fâcheuses», a-t-il souligné, selon Dakaractu.
Depuis le 25 août dernier, faut-il le souligner, les avocats de Farba Ngom ont reçu du juge le rapport issu de la contre-expertise demandée par le Parquet financier. Ledit rapport confirme le Professeur Alassane Mbaye sur l’état de santé critique du député-maire des Agnam et du fait que son état santé soit incompatible avec la vie en milieu carcéral. Les robes noires ne se sont pas fait prier pour déposer une requête aux fins de mainlevée du mandat de dépôt et souhaitent que leur client, à défaut d’une liberté provisoire ou d’un contrôle judiciaire, soit, au moins, placé en résidence surveillée. Depuis lors, ils attendent l’ordonnance du juge. Selon les textes, le Procureur a un délai de 10 jours pour donner son avis et le magistrat instructeur 5 jours. Toutefois, étant donné l’urgence, la défense souhaite que le parquet tout comme le juge d’instruction agissent de manière urgente. La société civile, tout comme la Commission nationale des droits de l’homme, est également intervenue. Le dernier mot revient au juge d’instruction. Normalement l’ordonnance devrait tombée cette semaine-ci.
Alassane DRAME
Avec Dakaractu













