Face à la convocation du chroniqueur Badara Gadiaga, El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de Pastef – Les Patriotes, appelle à la vigilance et à la mobilisation. Dans un post sur sa page Facebook, il dénonce une stratégie de diversion orchestrée par l’opposition et réaffirme la solidité du tandem Diomaye-Sonko, qu’il érige en pilier d’une gouvernance nouvelle axée sur la transformation du Sénégal.
La convocation hier à la cybercriminalité du « chroniqueur » à la Tfm continue de faire couler de l’encre, d’animer le débat politique et l’actualité de l’heure. Les responsables du parti au pouvoir, chacun y va de son analyse. Au moment où certains font la vindicte à Badara Gadiaga, placé en garde à vue après son audition, le président de l’Assemblée nationale oriente le débat ailleurs. Dans un post publié sur sa page Facebook, El Malick Ndiaye soutient : « depuis quelques jours, un vacarme est opportunément entretenu sur les réseaux sociaux et dans certains cercles médiatiques », dit-il d’emblée.
« Pendant que certains s’agitent dans les marges, le pays avance »
A l’en croire, le modus operandi de l’opposition est démasqué depuis longtemps. Une stratégie, selon le secrétaire général de Pastef chargé de la communication, qui « cherche à distraire, à détourner l’attention des Sénégalais des enjeux véritables, ceux qui doivent aujourd’hui mobiliser notre énergie collective : la transformation profonde et durable de notre nation qui est en train de s’opérer ».
Poursuivant son propos, le président de l'Assemblée nationale souligne avec assurance : « pendant que certains s’agitent dans les marges, le pays avance. Le gouvernement, sous l’impulsion de ce tandem, agit avec méthode et efficacité. Les premiers résultats, en quelques mois à peine, sont déjà visibles : Une accélération notable de l’électrification rurale ; Un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement dans plusieurs localités ; Une distribution équitable et rigoureuse des semences et fertilisants ; Des renégociations courageuses de contrats léonins, au service de l’intérêt national ; Une maîtrise progressive du coût de la vie ; Une gouvernance saine, transparente et responsable ; Une diplomatie proactive, respectée, qui repositionne le Sénégal sur l’échiquier africain et mondial », liste-t-il avec fierté.
« Ce qui lie ces deux hommes ne relève ni de l’opportunité ni de l’ambition personnelle »
Le secrétaire national à la communication de Pastef – Les Patriotes estime que toutes ces attaques contre son leader, Ousmane Sonko, président du parti, n'est que l’apanage de la peur. « Il ne vise ni à informer ni à éclairer l’opinion. Les procédés sont bien connus : attaques personnelles, insinuations malveillantes, soupçons distillés avec soin et à dessein. Leur cible ? Le lien fraternel fort, politique et humain qui unit le président de la République, Bassirou Diomaye Faye à son frère et Premier ministre, Ousmane Sonko ». Sa conviction, c’est que la solidité du tandem Diomaye-Sonko dérange leurs adversaires. Un tandem qui n’a jamais réussi dans l’histoire politique du Sénégal. « Un tandem historique que ces pourfendeurs rêvent de briser, persuadés que leur retour dépendra d’une faille dans cette complémentarité assumée. Vieille stratégie : diviser pour freiner, affaiblir pour revenir. Mais cette manœuvre échouera dans les dédales de l’histoire », dit-il avant de revenir sur l’origine de ce tandem dont il croit en la prospérité. « Ce qui lie ces deux hommes ne relève ni de l’opportunité ni de l’ambition personnelle. Il s’agit d’une vision commune, fondée sur l’éthique, façonnée par la rigueur, animée par une ambition et un amour sincère pour le Sénégal. Cette cohésion est réelle. Elle incarne une gouvernance nouvelle, qui inquiète ceux dont le seul outil politique reste le bruit et la confusion », précise le chargé de communication du parti au pouvoir.
« Chaque minute accordée à la polémique est une minute volée à la reconstruction nationale »
S’adressant aux militants et sympathisants du Projet, la deuxième personnalité du Sénégal lance un message fort. « L’heure est à la vigilance, à la concentration, à la mobilisation autour des chantiers fondamentaux : justice sociale, souveraineté économique, refondation des institutions, équité territoriale, renforcement de l’État de droit », égrène-t-il. Il ajoute pour galvaniser les porteurs du projet : « à toutes celles et à tous ceux qui croient et qui ont accompagné la promesse du 24 mars 2024, un mot d’ordre : rester unis, solidaires et debout. Chaque minute accordée à la polémique est une minute volée à la reconstruction nationale. Et le Sénégal, lui, n’a pas une seconde à perdre », conclut-il.
Baye Modou SARR