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Mardi 2 Septembre
6:15

DR GEORGES DIOUF, SPECIALISTE DES MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES : «Devant la tendance actuelle, la seule chose qui vaille est une prise de conscience individuelle et collective»



DR GEORGES DIOUF, SPECIALISTE DES MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES : «Devant la tendance actuelle, la seule chose qui vaille est une prise de conscience individuelle et collective»
La seconde vague de la pandémie n’est plus à nier aujourd’hui. Le Sénégal, après avoir maîtrisé la propagation du Covid ces derniers mois, vient de connaître une hausse. Et pour le Dr Georges Diouf, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales, afin d’éviter les mesures strictes prises en début, il est impératif que les mesures barrières soient respectées. A cela, il ajoute qu’en plus du ministère de la Santé, tous les ministères doivent s’impliquer dans le combat.

Le Sénégal était cité il y a quelques mois par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) comme étant un des pays modèles en termes de mise en œuvre des mesures de prévention du Covid-19. Dès les premiers cas, l’Etat avait exigé la fermeture des frontières, des écoles et des mosquées, et imposé un couvre-feu nocturne.
«Depuis le premier cas de Covid-19 survenu le 2 mars 2020 à nos jours, le Sénégal a su mettre en place une politique dynamique et adaptée à l’évolution de l’épidémie, par un leadership fort au somment de l’Etat, une mise en place d’équipes pluridisciplinaires et multisectorielles, et une implication effective des responsables des collectivités locales et des leaders d’opinion», explique Dr Georges Diouf.
Qui poursuit : «au bout de six mois, grâce aux mesures rigoureuses appliquées avec fermeté, une approche technique efficace et adaptée, un équipement rapide des structures de prise en charge médicale, un personnel formé et suivi, un engagement des communautés, des résultats probants ont été obtenus».
Pour Dr Georges Diouf, le Sénégal, déjà, vers la mi-août 2020, avait atteint le pic de l’épidémie permettant même à certains experts d’annoncer avoir maitrisé la situation . Mais, malheureusement, le fin du mois de novembre a été marquée par la hausse du nombre de cas. Et d’après le médecin de la santé au travail, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales, les Sénégalais, pendant que la pandémie n’était plus d’actualité, ont tout bonnement relâché et ont continué les attitudes d’avant Covid.
«Malgré la poursuite des communiqués et des recommandations régulières des services de santé et de la presse, les populations ont manqué de persévérance dans l’observance des mesures barrières et ont cru vivre une sorte de fin de l’épidémie. Depuis lors, bien que les cas importés soient bien cernés au niveau de nos différentes frontières, cet espoir de maitriser la situation semble nous échapper, la prévalence ne fait qu’augmenter atteignant 8 à 9% à ce 5 décembre 2020, les cas communautaires sont signalés dans toutes les régions du Sénégal, les décès sont enregistrés presque tous les jours, le nombre de malades sous traitement est multiplié par dix», liste le médecin.
Ainsi, afin d’éviter les conditions draconiennes de début de crise, Dr Diouf invite les citoyens à «faire appliquer strictement les mesures barrières, dans nos lieux de travail, dans nos systèmes de transport, dans nos établissements scolaires, dans nos rencontres familiales et communautaires». Et pour cela, Dr Diouf pense que tous les ministères sans exception doivent être impliqués, non pas seulement ceux de la Santé et de l’Intérieur. Il y ajoute également les leaders d’opinion, les leaders communautaires, les leaders religieux, les chefs d’établissements, les chefs d’entreprises, les organes de presse etc.
D’après le spécialiste, seule une prise de conscience individuelle et collective et l’avènement d’un sursaut national face à la Covid-19 peuvent éviter la survenue d’une deuxième vague. «Chacun doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de soi-même, de sa famille et vis-à-vis de la communauté», professe-t-il.

Khadidjatou DIAKHATE
LES ECHOS


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