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DOCUMENT DE PROGRAMMATION BUDGETAIRE ECONOMIQUE PLURIANNUELLE 2025-2027 : Les ressources et les dépenses projetées respectivement à 18.577 et 20.859 milliards sur la période triennale, les chiffres de 2024 révisés



DOCUMENT DE PROGRAMMATION BUDGETAIRE ECONOMIQUE PLURIANNUELLE 2025-2027 : Les ressources et les dépenses projetées respectivement à 18.577 et 20.859 milliards sur la période triennale, les chiffres de 2024 révisés

 
 
 
Les ressources budgétaires et les dépenses sur la période triennale 2025-2027 sont respectivement projetées à 18.577 milliards francs Cfa et 20.859,5 milliards francs Cfa, selon le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep). En effet, pour la première année de la Dpbep, les prévisions des dépenses s’établiraient à 6390,2 milliards, soit une hausse de 8,7% comparativement au montant révisé de 2024. Quant aux ressources, elles sont projetées en 2025 à 5677,7 milliards en progression de 15,5% par rapport au montant révisé de l’année 2024.
 
 
 
 
 
Le Document de programmation budgétaire économique pluriannuelle de la Direction générale du Budget a dressé les perspectives économiques du Sénégal durant la période triennale 2025-2027. Ainsi, il ressort du Dpbep que les ressources et les charges sur la période 2025-2027 sont respectivement projetées à 18.577 milliards francs Cfa et 20.859,5 milliards francs Cfa. Sur la période triennale, les prévisions de ressources (18.577 milliards) sont revues à la hausse de 1443,2 milliards en valeur absolue et 8,4% en valeur relative par rapport au Dpbep du mois d’octobre 2024-2026. Concernant les charges, elles passent de 19.524,2 milliards à 20.859,5 milliards, soit une hausse de 1335,3 milliards en valeur absolue et 6,7% en valeur relative. Cette évolution s’explique principalement par la revue à la hausse des projections des dépenses d’investissement et du personnel.
 
Les ressources et les dépenses projetées respectivement à 5677,7 et 6390,2 milliards en 2025
 
En effet, pour la première année, de la période triennale, les prévisions des dépenses s’établiraient à 6390,2 milliards francs Cfa contre 5755,4 milliards, soit une hausse de 634,8 milliards en valeur absolue et 11% en valeur relative comparée à la loi de finances 2024. Une hausse également de 8,7% comparativement au montant révisé de 2024. Les dépenses vont atteindre 6905,3 milliards en 2026, avant d’atteindre 7564,0 milliards en 2027. S’agissant des prévisions de ressources, elles se présentent comme suit :  16.027,6 milliards pour les recettes fiscales contre 14.678,5 milliards dans le précédent Dpbep, soit une hausse de 1349,2 milliards en valeur absolue et 9,2% en valeur relative ; les recettes non fiscales pour un montant de 850,6 milliards contre 768,7 milliards dans le précédent Dpbep, soit une hausse de 81,9 milliards en valeur absolue et 10,7% en valeur relative ; les dons budgétaires et dons en capital (projets) pour des montants respectifs de 142,86 milliards et 820,4 milliards, soit des variations de 0,5% et 2,6% par rapport au Dpbep 2024-2026 actualisé. Au titre de l’année 2025, les ressources globales sont projetées à 5677,7 milliards en progression de 15,5% par rapport au montant révisé de l’année 2024. 
 
277,9 milliards seront transférées aux Ct entre 2025-27 par l’Etat
 
Le déficit budgétaire est projeté à -712,5 milliards en 2025, soit -3,04% du Pib ; -765,2 milliards pour l’année 2026, soit -3,04% du Pib et -804,7 milliards en 2027, soit -3,00% du Pib. La pression fiscale va ressortir à 20,6% du Pib en 2025, 21,1% en 2026 et 22,0% e. 2027. Les ressources transférées aux collectivités territoriales sont projetées à 277,9 milliards francs Cfa durant la période triennale dont 87,3 milliards en 2025, 92,6 milliards en 2026 et 97,9 milliards en 2027. Une nette progression des ressources transférées par rapport à 2021 : 67,2 milliards, 2022 : 71,7 milliards et 2023 : 76,2 milliards. Quant aux recettes issues des hydrocarbures, elles sont projetées à 127,7 milliards en 2025, 205,4 milliards en 2026 et 243,2 milliards en 2027.
 
Les dépenses hors Cst évaluées à 20.124 milliards sur la période 2025-27
 
Les dépenses hors Comptes spéciaux du Trésor (Cst) sont évaluées sur la période 2025-2027 à 20.124 milliards contre 18.779,12 milliards dans le précédent Dpbep du mois d’octobre 2023. Elles comprennent : les intérêts de la dette pour 2297,6 milliards ; les dépenses de personnel hors prestations d’assistance sociales pour 5068,3 milliards ; les acquisitions de biens et services et transferts courants pour 6057,5 milliards etc. Quant aux dépenses des Cst, les montants sont projetés à 735,5 milliards sur la période. Cette évolution est imputable d’une part, au Fonds national Retraite et, d’autre part, à l’intégration des deux fonds à savoir : le fonds intergénérationnel et le fonds de stabilisation. Pour l'investissement, les prévisions triennales sont arrêtées à 6700,4 milliards contre 6 785,01 milliards dans le Dpbep 2024-2026, soit une baisse de 84,6 milliards en valeur absolue et 1,3% en valeur relative.
 
2822 milliards pour le fonctionnement du parapublic durant la période triennale
 
Concernant les entités du secteur parapublic, le budget global d’un montant de 2822.107.011.294 francs Cfa est destiné au fonctionnement pour un montant de 1596.483.846.498 (56,57%) et 1225.623.164.796 F Cfa (43,43 %) pour l’investissement. Toujours dans ce secteur, les prévisions de recettes sont réparties comme suit : ressources propres : 1295.823.466.686, soit 45,92% ; transferts directs de l’Etat pour 726.814.026.345, soit 25,75% décomposés en transferts courants pour 459.548.764.562 (28,79% des recettes globales de fonctionnement) et en transferts en capital pour 267.265.261.783 (21,81% des recettes globales d’investissement) ; ressources extérieures (Ptf) pour 767.809.207.974, soit 27,21% ; et autres ressources (emprunts) : 31.660.310.289, soit 1,12% des prévisions de recettes globales.
 
Bonne santé financière de la Senelec et la Sar
 
S’agissant de la situation des entreprises publiques, les résultats financiers ont révélé des performances découlant de l’activité des entreprises en 2022 avec une hausse du chiffre d’affaires agrégé de 71%. Le résultat d’exploitation agrégé a toutefois connu une baisse de 28%, alors que le résultat net s’est amélioré de 262%. Alors que la quasi-totalité des secteurs a bénéficié d’une croissance positive du chiffre d’affaires en 2022 (l’exception étant le secteur des jeux, exclusivement composé de la Lonase), la croissance du chiffre d’affaires agrégé des entités analysées a principalement été tirée par le secteur de l’énergie qui a contribué à hauteur de 90% de cette croissance, c’est-à-dire la Sar (+ 593 milliards) et la Senelec (+ 269 milliards), les deux croissances les plus fortes des entités analysées en valeur, alors que Petrosen Holding a maintenu un chiffre d’affaires nul.
 
La dette de l’administration de centrale culmine à 13.772,8 milliards en 2023
 
L’encours de la dette de l’Administration centrale est arrêté à 13.772,8 milliards francs Cfa, soit une progression de 16,9% par rapport au stock à fin 2022 (11.783 milliards). Selon le critère de la monnaie d’emprunt, l’encours de la dette en devises étrangères se chiffre à 8994,21 milliards, soit 65,3% du portefeuille contre 4689,922 milliards soit 34,7% pour la dette libellée en francs Cfa.  Cette répartition fait apparaitre un risque de change relativement élevé même s’il est mitigé par la part de l’Euro estimée à 34,05% du portefeuille (contre 30% à fin 2022). Suivant l’optique du type de taux d’intérêt, la dette à taux fixe est de 11.593,90 milliards, soit 84,2% (contre 84% en 2022) et celui à taux variable de 2 179 milliards, soit 15,8% (contre 16% en 2022).
 
Les grandes lignes de l’exécution du budget à fin mars 2024
 
Par ailleurs, il ressort du Dpbep que les retards enregistrés dans le démarrage de la production du pétrole et du gaz, durant ces deux dernières années, ont pesé à la fois sur les prévisions de croissance et sur les recettes de l’Etat. Les prévisions de croissance sont estimées à 4,5% en 2023, 7,3% en 2024 et 9,7% en 2025.  S’agissant de l’exécution du budget, au 31 mars 2024, les ressources mobilisées ont atteint 593,23 milliards, soit 24,59% des prévisions. Les réalisations de recettes sont réparties en recettes propres pour 256,73 milliards, en transferts directs de l’Etat pour 126,89 milliards, en ressources extérieures (Ptf) : 209,06 milliards et en emprunts pour 0,55 milliard. Le taux d’exécution globale des dépenses base prise en charge s’établit à 17,74%, soit un montant de 428,10 milliards. Les dépenses de fonctionnement sont exécutées à hauteur de 229,36 milliards, celles d’investissement à 198,74 milliards, soit respectivement 18,16% et 17,29% des prévisions ; celles relatives au personnel, à hauteur 20,83% soit 67,99 milliards. La dette globale des 171 structures se chiffre à 371,29 milliards et se décompose en dette d’exploitation de 226,77 milliards et en dette bancaire de 144,52 milliards. La dette bancaire est constituée d’emprunts pour 144,38 milliards et de découverts pour 0,15 milliard alors que la dette d’exploitation qui s’élève à 226,77 milliards, est composée de dettes dues aux fournisseurs (150,76 milliards), de dettes fiscales (54,18 milliards) et de dettes sociales (21,83 milliards).
 
Le Projet prend forme
 
Avec la publication du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), c’est le Projet économique des nouvelles autorités qui prend forme. En effet, le Dpbep est une déclinaison du Projet d’autant plus qu’il sert de référence à l’élaboration de la loi de finances de l’année à venir (2025) dont il définit les orientations, le niveau global des recettes attendues et des dépenses projetées sur la base de l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale. Le Dpbep fait l’objet de débat d’orientation budgétaire (Dob) qui doit se tenir au plus tard le 30 juin de chaque année à l’Assemblée nationale. A noter que le Dpbep n’est pas soumis au vote.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 
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