L’affaire Daouda Trawaré a été finalement élucidée par des sachants de la médecine médico-légale. Ces derniers ont conclu à un décès lié à plusieurs facteurs.
On en sait davantage sur l’affaire Daouda Trawaré, qui a été foudroyé par une mort subite dans l’auberge baptisée «Lambaye», sise à l’unité 6 des Parcelles Assainies de Dakar, en compagnie d’une fille de joie.
L’autopsie évoque un «choc hémorragique secondaire à une hémoptysie…»
A la suite du décès du jeune garçon, les résultats de l’autopsie avaient conclu à un «choc hémorragique secondaire à une hémoptysie foudroyante associée à une fibrose endomyocardique du ventricule droit ; absence de signe de fracture», peut-on lire sur le rapport médico-légal.
Le centre antipoison parle «d’absence de substances chimiques recherchées…»
Malgré cela, des prélèvements à visée toxicologique et histopathologique ont été également effectués. Ainsi, le chef du centre antipoison de l’hôpital Fann a révélé : «absence de substances chimiques recherchées dans les échantillons soumis à l’analyse selon la méthode immunochimique».
A rappeler que le sieur Daouda Trawaré a été retrouvé mort, lundi 8 septembre dernier, dans la chambre 2 de l’auberge à l’enseigne «Lambaye», située à l’unité 6 des Parcelles Assainies de Dakar. Il saignait des narines et de la bouche. Il avait sollicité les services d’une prostituée répondant au nom de Sali B. Mais, avant de s’envoyer en l’air avec la belle de nuit, il avait ingurgité une substance et s’était à tousser sans cesse. Aussitôt, il s’était précipité dans les toilettes de la chambre d’auberge et s’était mis à vomir du sang. Il avait fini par rendre l’âme.
Vieux Père NDIAYE












