Me Madické Niang, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Thierno Bocoum, IssaSall, Thierno Alassane Sall… Tous étaient présents à la cérémonie delancement de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des
élections (Pose) et ont signé la charte qui va avec, sauf le Pds, qui était legrand absent. Somme toute, Me Adama Guèye exige l’audit du fichier
électoral et demande aux candidats d’en faire autant.
C’est fait ! La Plateforme opérationnelle de sécurisation des
élections a été officiellement lancée, hier, en présence de 23 leaders departis, dont une vingtaine de candidats à la magistrature suprême. Seulbémol, l’absence du Parti démocratique sénégalais. «Pourça, il faut poser la question aux gens du Pds, nous les avons bien
invités, mais ils ne sont pas venus», a réagi l’initiateur de la Pose.
Dans une ambiance bon enfant, Me Mame Adama Guèye a réussi la prouessede faire signer les 23 leaders de partis ou de mouvements la chartesanctionnant leur adhésion à la plateforme. D’emblée, Me Mame Adama
Guèye a prononcé le discours d’ouverture, pour camper le sujet et
brocarder le régime en place qui, selon lui, «prépare un hold-up pour
passer au premier tour, parce que Macky Sall sait qu’il ne peut gagner ausecond tour». «Cette manifestation est exclusivement consacrée auxintérêts supérieurs de la nation, mis en danger par les tendances
autocratiques d’un candidat sortant, qui a déclaré préférer la mort à
la défaite», constate Mame Adama Guèye.
Revenant sur le rapport de lamission d’audit du fichier électoral, qui a recommandé 38 mesures
correctives, Me Guèye souligne qu’il n’est pas «concevable ni acceptabled’envisager d’aller aux élections présidentielles sans avoir lagarantie que les 38 mesures ont été correctement mises en œuvre».
Raison pour laquelle il demande aux adhérents à la plateforme de se
mobiliser pour un audit de contrôle du fichier électoral. Et de
poursuivre : «comme pour nous en convaincre davantage, il annonce
qu’il est issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir que de
perde la face. L’incongruité de ce propos dans le contexte d’une
République le dispute à leur inopportunité à la veille d’élections
grosses de dangers». Me Mame Adama Guèye signale que «pour la
première fois, depuis le code consensuel de 1992, notre pays s’acheminevers une élection sans consensus. Pire, notre démocratie s’affaissesous les coups de boutoir administrés pernicieusement par le candidat
sortant Macky Sall, obsédé par la volonté de se faire réélire». Plus
de deux ans après le référendum qui
était censé renforcer l’État de droit et renforcer la démocratie, fait savoir l’ancien Bâtonnier,
force est de constater que l’État de droit est chahuté, la démocratie
malmenée et l’indépendance de la justice gravement menacée». Ainsi, ilsoutient que Pose va se consacrer exclusivement au combat pour la
transparence du processus électoral, par une approche opérationnelle degestion de risques, dont la finalité est de faire échec au projet de
hold-up électoral. Pour parer à cela, Me Mame Adama Guèye appelle à une
approche inclusive, participative et consensuelle, dans le
fonctionnement de la Pose. «A présent, il revient aux parties prenantesde fournir les ressources humaines qui constitueront les pôles de
compétence qui prendront en charge les différentes opérations de
sécurisation en amont, au cours et en aval du processus électoral»
dit-il.
Samba THIAM
Mayoro Faye : «nous nous occuperons de la bataille de la sécurisation lorsque nous aurons terminé de relever le défi de la participation
Lors du lancement de la Pose, il y avait presque tous les partis de l’opposition. A l’exception notoire du Pds. Conséquence : les conjectures sont allées bon train. Mais le Pds rassure : «Notre parti est loin de boycotter une quelconque initiative tendant à renforcer l'opposition pour faire face ensemble à Macky Sall», dit d’emblée Mayoro Faye, chragé de la presse au Pds. Martelant que le Pds est d’accord sur le principe, Mayoro Faye indique néanmoins que leur unique priorité actuellement est la mobilisation de «toutes nos forces pour préparer l’accueil de notre candidat pour gagner la bataille de la participation. Nous ne nous disperserons pas d'autant plus que nous avons déjà entamé une autre tournée nationale qui nous accapare. Nous nous occuperons de la bataille de la sécurisation lorsque nous aurons terminé de relever le défi de la participation et c'est pour très bientôt.
élections (Pose) et ont signé la charte qui va avec, sauf le Pds, qui était legrand absent. Somme toute, Me Adama Guèye exige l’audit du fichier
électoral et demande aux candidats d’en faire autant.
C’est fait ! La Plateforme opérationnelle de sécurisation des
élections a été officiellement lancée, hier, en présence de 23 leaders departis, dont une vingtaine de candidats à la magistrature suprême. Seulbémol, l’absence du Parti démocratique sénégalais. «Pourça, il faut poser la question aux gens du Pds, nous les avons bien
invités, mais ils ne sont pas venus», a réagi l’initiateur de la Pose.
Dans une ambiance bon enfant, Me Mame Adama Guèye a réussi la prouessede faire signer les 23 leaders de partis ou de mouvements la chartesanctionnant leur adhésion à la plateforme. D’emblée, Me Mame Adama
Guèye a prononcé le discours d’ouverture, pour camper le sujet et
brocarder le régime en place qui, selon lui, «prépare un hold-up pour
passer au premier tour, parce que Macky Sall sait qu’il ne peut gagner ausecond tour». «Cette manifestation est exclusivement consacrée auxintérêts supérieurs de la nation, mis en danger par les tendances
autocratiques d’un candidat sortant, qui a déclaré préférer la mort à
la défaite», constate Mame Adama Guèye.
Revenant sur le rapport de lamission d’audit du fichier électoral, qui a recommandé 38 mesures
correctives, Me Guèye souligne qu’il n’est pas «concevable ni acceptabled’envisager d’aller aux élections présidentielles sans avoir lagarantie que les 38 mesures ont été correctement mises en œuvre».
Raison pour laquelle il demande aux adhérents à la plateforme de se
mobiliser pour un audit de contrôle du fichier électoral. Et de
poursuivre : «comme pour nous en convaincre davantage, il annonce
qu’il est issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir que de
perde la face. L’incongruité de ce propos dans le contexte d’une
République le dispute à leur inopportunité à la veille d’élections
grosses de dangers». Me Mame Adama Guèye signale que «pour la
première fois, depuis le code consensuel de 1992, notre pays s’acheminevers une élection sans consensus. Pire, notre démocratie s’affaissesous les coups de boutoir administrés pernicieusement par le candidat
sortant Macky Sall, obsédé par la volonté de se faire réélire». Plus
de deux ans après le référendum qui
était censé renforcer l’État de droit et renforcer la démocratie, fait savoir l’ancien Bâtonnier,
force est de constater que l’État de droit est chahuté, la démocratie
malmenée et l’indépendance de la justice gravement menacée». Ainsi, ilsoutient que Pose va se consacrer exclusivement au combat pour la
transparence du processus électoral, par une approche opérationnelle degestion de risques, dont la finalité est de faire échec au projet de
hold-up électoral. Pour parer à cela, Me Mame Adama Guèye appelle à une
approche inclusive, participative et consensuelle, dans le
fonctionnement de la Pose. «A présent, il revient aux parties prenantesde fournir les ressources humaines qui constitueront les pôles de
compétence qui prendront en charge les différentes opérations de
sécurisation en amont, au cours et en aval du processus électoral»
dit-il.
Samba THIAM
Mayoro Faye : «nous nous occuperons de la bataille de la sécurisation lorsque nous aurons terminé de relever le défi de la participation
Lors du lancement de la Pose, il y avait presque tous les partis de l’opposition. A l’exception notoire du Pds. Conséquence : les conjectures sont allées bon train. Mais le Pds rassure : «Notre parti est loin de boycotter une quelconque initiative tendant à renforcer l'opposition pour faire face ensemble à Macky Sall», dit d’emblée Mayoro Faye, chragé de la presse au Pds. Martelant que le Pds est d’accord sur le principe, Mayoro Faye indique néanmoins que leur unique priorité actuellement est la mobilisation de «toutes nos forces pour préparer l’accueil de notre candidat pour gagner la bataille de la participation. Nous ne nous disperserons pas d'autant plus que nous avons déjà entamé une autre tournée nationale qui nous accapare. Nous nous occuperons de la bataille de la sécurisation lorsque nous aurons terminé de relever le défi de la participation et c'est pour très bientôt.
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