L’ancien Directeur général de la Maison de la presse, Bara Ndiaye, contrairement à l’abrogation de la loi d’amnistie, milite en faveur d'un accompagnement soutenu des familles ayant perdu un membre et à de justes réparations au profit de ceux dont les biens ou les activités ont été sérieusement affectés. A l’en croire, il est essentiel pour l’Etat de se concentrer sur des politiques qui améliorent le quotidien des citoyens.
Le parti Forces ouvertes pour la République et le travail (Fort) de l’ancien Directeur général de la Maison de la presse Bara Ndiaye s’est érigé contre l’abrogation de la loi d’amnistie votée dans un contexte où, rappelle le parti, l’apaisement national était une nécessité impérieuse. « Cette loi, votée à un moment critique de notre histoire politique, visait à désamorcer les tensions et à préserver la stabilité du Sénégal à la veille d’une élection qui présageait des lendemains incertains. La loi d’amnistie a été conçue comme un acte de responsabilité politique, un outil pour tourner la page des divisions et des rancunes. Elle a permis de créer un climat propice à des élections apaisées et à une transition démocratique sereine. Remettre en question cette loi aujourd’hui, c’est risquer de rouvrir des blessures que le temps et les efforts de réconciliation avaient commencé à refermer. Pour de nombreuses familles sénégalaises, les événements ayant conduit à l’adoption de cette loi restent des souvenirs profondément marqués par la douleur et la perte. Revenir sur cette amnistie, c’est raviver ces blessures, réactiver des tensions latentes et compromettre les efforts de cohésion nationale. Nous devons nous rappeler que la paix sociale est fragile et qu’elle exige des actes de sagesse et de retenue », explique le leader du parti Fort.
Se concentrer sur des politiques qui améliorent le quotidien des citoyens
Selon le parti Fort, l’abrogation de la loi d’amnistie est agitée dans un contexte où le Sénégal fait face à des défis économiques, sociaux et environnementaux majeurs. Ce qui fait dire à son président : « il est essentiel de concentrer nos énergies sur des politiques qui améliorent le quotidien des citoyens. Revenir sur la loi d’amnistie détourne l’attention des véritables priorités nationales et risque de polariser davantage notre société. C'est pourquoi, à la place d'une abrogation qui créerait un désordre judiciaire ou d'une loi interprétative qui accentuerait la confusion et la polémique, notre parti milite en faveur d'un accompagnement soutenu des familles ayant perdu un membre et à de justes réparations au profit de ceux dont les biens ou les activités ont été sérieusement affectés », indique le patron du parti Fort qui appelle, dans la foulée, les autorités et l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de dépassement, de responsabilité et de discernement. « Nous devons éviter toute initiative susceptible de diviser davantage notre nation ou de compromettre les acquis démocratiques et sociaux. La stabilité et la paix sociale doivent rester au cœur de nos préoccupations », plaide l’ancien patron de la Maison de la presse qui n’a pas manqué de réaffirmer son attachement à la paix, à la justice et à la réconciliation nationale. « Nous invitons toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue et à œuvrer ensemble pour un Sénégal uni, prospère et tourné vers l’avenir », dit-il.
M. CISS












