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ABDOURAHMANE SARR SUR LES CONSEQUENCES DE LA BAISSE DES PRIX : « La perte de recettes pour l'Etat sera absorbée par les recettes du Pres »




 
 
 
 
Dans ses réponses lors de l’adoption du budget de son ministère, Abdourahmane Sarr est revenu s sur les conséquences de la baisse des prix qui induit des pertes de recettes pour l’Etat. Cependant, il explique que cette perte sera compensée par les recettes du Pres de l’ordre de 700 milliards. Il est aussi revenu sur la visite des partenaires émiratis, les leviers de financements alternatifs à l’endettement, etc.
 
 
 
 
 
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr est revenu sur les mémorandums d’entente signés avec les partenaires émiratis. Ces accords, dit-il, ont été signés dans le réseau gazier, les énergies renouvelables, les ressources naturelles, les infrastructures logistiques, les comptoirs de commercialisation de l’or, fabrication de médicaments génériques, le phosphate en vue de la fabrication  d’engrais, des agropoles, des logements sociaux, etc. En effet, il espère que ces MOU signés avec les investisseurs vont se matérialiser. Concernant les préoccupations sur la baisse des prix et les conséquences, le ministre rappelle que lorsqu’on fixe les prix, le gouvernement pense bien faire. Seulement, il révèle que parfois, fixer les prix peuvent ne pas être à votre avantage parce que les prix du pétrole, du riz et blé peuvent baisser. Et, la conséquence, c’est la perte de recettes. Cependant, Abdourahmane Sarr précise que ce manque de recettes sera absorbé par les recettes du Pres de l’ordre de 700 milliards.
 
Compétitivité des territoires
 
Poursuivant, le ministre de l’Economie est revenu sur la promotion de l’investissement et la compétitivité des territoires. Par exemple dans l’agropole nord, il s’agit de voir les secteurs économiques qui font le pôle, cartographier les chaînes de valeurs, identifier les identités remarquables dans chacune des filières, ensuite déterminer leurs besoins avant de les appuyer. Ceci, contrairement à l’option développée par le député Tafsir Thioye. Selon le ministre, il faut trouver les populations là où elles sont, dans leurs domaines d’activités, identifier les identités remarquables et les accompagner. A leur tour, ils vont travailler avec un écosystème de service pour les accompagner. Ce qui permet d’avoir de la productivité. Sur l’aide au développement, le ministre estime que c’est un appoint. « Ce n’est pas le plus important pour nous. La coopération extérieure, les financements multilatéraux et bilatéraux sont à des conditions assez intéressantes pour certains secteurs et peuvent avoir un impact. Mais, il va falloir s’assurer des maturations des projets, de leur sélection, de leur fléchage chez les bailleurs les plus appropriés de sorte à avoir le maximum de rendement possible », explique le ministre.
 
L’Etat se substitue au privé pour payer la dette contingente
 
Revenant sur l’endettement du Sénégal, le ministre rappelle qu’un Etat fort n’est pas celui qui fait tout, mais celui qui sait ce qu’il doit faire. L’Etat, dit-il, n’est pas obligé de tout faire. C’est pourquoi, puisqu’il ne peut plus s’endetter, il réfléchit sur d’autres solutions alternatives pour un développement endogène. Il s’agit par exemple des partenariats public-privé qui peuvent être un moyen d’accélérer les besoins de financement avec les contraintes du budget. S’agissant de la dette des entreprises, M. Sarr rappelle que lorsque la Senelec signe un contrat d’achat de l’électricité avec un privé, c’est un engagement que Senelec prend et il appartient au privé de mobiliser le financement sur la base de cet engagement. Mais la banque pose aussi ses conditionnalités. Au cas où la Senelec ne peut payer, qu’elle puisse avoir un recours à l’Etat. Dans ce cas, ce n’est pas une dette de l’Etat, mais une dette contingente qui contribue au déficit budgétaire, indique le ministre qui révèle que c’est l’Etat qui se substitue à la Senelec pour payer cette dette. Sur les alternatives de financement, il cite le marché financier régional de l’Uemoa qui a permis au Sénégal de lever plus de 3000 milliards. Cependant, il est d'avis qu’on doit travailler à approfondir le marché  régional pour davantage élever les montants.
 
M. CISS
 
 
 
 
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