En tant que citoyenne sénégalaise, militante de PASTEF et sœur de M. Lat Diop, je tiens à m’exprimer publiquement sur la situation de sa détention depuis septembre 2024 et sur sa liberté provisoire.
Malgré les divergences politiques qui nous séparent, lui étant de l’APR et moi engagée à PASTEF, je ne peux rester silencieuse face aux controverses sur sa liberté provisoire.
Je tiens à rappeler que nous à PASTEF nous avons toujours défendu l’état de droit, la justice et les libertés individuelles. Donc ces valeurs doivent s’appliquer à tout le monde, même à nos adversaires politiques. La justice n’a pas de parti et ne doit pas dépendre de la proximité avec le pouvoir ou de l’opposition. Aujourd’hui, c’est le cas Lat Diop, plutard ça sera le cas de quelqu’un d’autre, soit de PASTEF, de APR ou d’un mouvement. Il est essentiel de ne pas confondre les différends politiques ou les rancunes personnelles avec le fonctionnement impartial de la justice.
Ce plaidoyer n’est pas un soutien à l’APR. C’est la défense d’un principe universel qui nous concerne tous.
Je lance donc un appel solennel :
• Aux autorités judiciaires, pour examiner la demande de liberté provisoire avec impartialité et célérité
• Aux organisme de défense des droits humains, pour suivre et documenter le dossier
• A l’opinion publique, pour défendre les valeurs de justice et d’équité au-delà des différences partisanes
Je tiens à réaffirmer mon attachement au parti et à ses valeurs. Mais je crois que notre crédibilité repose sur notre capacité à rester cohérent.
N’deye Penda Sadio
Membre PASTEF MERMOZ/SACRE-COEUR












