Le verdict est tombé hier à Saint-Louis dans l’affaire des 80 gardes rapprochés de la coalition Samm Sa Kaddu. Rendant sa décision, le Président du Tribunal de Grande Instance a condamné trois d’entre eux à trois ans de prison ferme pour des faits d’actes de violence sur des marchands. Certains ont écopé de deux ans dont 6 mois ferme tandis que d’autres ont pris trois ans dont deux ans ferme. Cependant, une cinquantaine de personnes ont pu rentrer chez eux après avoir été tout bonnement relaxées. S’agissant de Bassirou Diop, un détenu qui a trouvé la mort en prison, le juge a prononcé l’extinction de l’action publique à son encontre. Par ailleurs, les parties civiles recevront entre 50.000 et 500.000 francs à titre de réparation du préjudice. Cette affaire, rappelons-le, remonte à la période de la campagne pour les élections législatives anticipées de novembre dernier. Des heurts avaient éclaté entre des marchands ambulants de Sor à Saint-Louis et les gardes rapprochés de la coalition Samm Sa Kaddu.
Verdict des 80 gardes du corps de Samm Sa Kaddu (bis)
Restons avec ce dossier pour dire qu’il est loin de connaître son épilogue. Du moins si l’on en croit Me El Hadji Diouf, ses clients ne vont pas se satisfaire de cette décision. L’avocat envisage d’interjeter appel pour le compte des personnes qui ont été condamnées. Me Diouf est convaincu que toutes ces personnes devraient être relaxées. L’avocat soutient que les accusations ne tiennent pas la route.









