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UN COMMERÇANT ACCUSÉ DE VIOL SUR MINEURE DE 13 ANS : Après 3 ans en détention préventive, l'acquittement de Ibrahima Faye requis par le procureur



UN COMMERÇANT ACCUSÉ DE VIOL SUR MINEURE DE 13 ANS : Après 3 ans en détention préventive, l'acquittement de Ibrahima Faye requis par le procureur

 
 
 
Si le juge suit le procureur dans ses réquisitions, Ibrahima Faye va recouvrer sa liberté. Placé sous mandat de dépôt il y a de cela 3 ans, il a été jugé hier, mardi 5 novembre 2024, devant la chambre criminelle de Dakar pour viol, pédophilie et détournement d'une mineure de 13 ans.
 
 
 
Ibrahima Faye, commerçant à l'avenue Blaise Diagne de Dakar, a été attrait hier mardi, 5 novembre 2024, devant la chambre criminelle de Dakar. Après 3 ans en détention préventive, (2021-2024), le procureur a requis son acquittement au bénéfice du doute. Il est reproché au père de famille âgé de 49 ans des faits de viol, pédophilie et détournement de mineure. Son accusatrice n'est autre que A. Sidibé, âgée au moment des faits de 13 ans et avec qui il partage le même immeuble à la Médina. En effet, l'initiatrice de cette plainte, la mère de la gamine, a dit aux enquêteurs que sa fille avait l'habitude de s'absenter du domicile pendant des heures. Elle révèle que le 12 août 2021, comme à son habitude, sa fille A. Sidibé avait disparu de 15h jusqu'à 18h. L'ayant vainement cherchée, elle a décidé de l'attendre pour savoir l'endroit qu’elle fréquente. Là, elle la voit descendre les escaliers de leur immeuble.
Pressée de questions, A. Sidibé fond en larmes et dit qu'elle revenait de la chambre de Ibrahima Faye. Ce dernier a été interpellé 15 jours après la plainte. Interrogé, l'homme marié a contesté avec véhémence ces accusations.
Placé sous mandat de dépôt depuis 2021, Ibrahima Faye a été renvoyé en jugement devant la chambre criminelle. Devant la barre aussi, il réitère les mêmes contestations. Pour se défendre, il déclare que tout ceci est une cabale montée contre sa personne pour lui nuire. "Nous habitons dans un immeuble à trois étages. Je suis au 2ème et elle habite au rez-de-chaussée avec ses parents. Le 12 août, je n'étais pas à la maison. J'ai l'habitude de quitter le domicile à 9h pour ne revenir qu’à 22h. J'occupe cet appartement avec mes deux employés, à savoir Mor Fall et Lat Fall. J'étais avec eux le jour où la fille m'a accusé de l'avoir violée. Je n'ai rien fait. C'est sa mère qui lui a dicté toutes ces accusations qu'elle a portées sur ma personne. Je ne crois pas qu'elle soit violée parce que je suis convaincu que le certificat médical qu'on leur a délivré est un faux. Parce que sa mère m'a confié avoir payé 40.000 F pour se faire confectionner ledit document", a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il précise avoir été interpellé 15 jours après les faits parce que c'est le 26 août qu'il a été informé de ces faits qui seraient survenus le 12 août.
Appelée à la barre, la présumée victime A. Sidibé a maintenu ses accusations. Elle a soutenu que l'accusé a abusé d'elle à trois reprises et que la dernière fois, il lui avait même offert une pièce de 200 F. Revenant à la date où cette histoire a éclaté, elle dit : "ce jour-là, il m'a appelée pour que je le rejoigne dans sa chambre. Il a fermé la porte derrière moi. Il s'est déshabillé par la suite. Parfois il me caressait le corps. Il a enlevé mon slip. Il m'a violée. C'est ce fameux jour où ma mère me cherchait".
Le certificat médical établi le lendemain des faits, le 13 août 2021, a conclu la présence de mycoses colorées, des pertes blanchâtres et fétides, des lésions anciennes sur la vulve de la victime. Malgré les tergiversations notées dans ses déclarations, sa civilement responsable a déclaré que sa fille avait soutenu qu'elle était dans la chambre occupée par l'accusé. "Elle a avoué avoir été violée par celui-ci. Avant que je ne la conduise à l'hôpital, j'ai vérifié ses parties intimes et son slip était tacheté de sperme", a confié la mère.
Le procureur a, dans ses observations, soulevé "un doute pesant par rapport à l'imputabilité des faits". Le parquet a dit qu'on ne peut pas objectivement imputer ces actes charnels à Ibrahima Faye. Il a ainsi requis son acquittement au bénéfice du doute. Lui emboitant le pas, l'avocat de la défense, Me Bocar Arfan Ndao, a lui aussi plaidé l'acquittement au bénéfice du doute. La robe noire a avancé la thèse selon laquelle il n'y a pas de conjonction sexuelle conclue par l'homme de l'art dans le rapport médical. Délibéré au 3 décembre prochain.
 
Fatou D. DIONE
 
 
 
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