En conférence de presse hier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a procédé au lancement de la plateforme Campusen pour l’orientation des nouveaux bacheliers. Le docteur Abdourahmane Diouf a profité de l’occasion pour aussi lancer la principale nouveauté de l’enseignement supérieur, l’Universalon, qui est une occasion offerte aux bacheliers de se renseigner sur les différentes offres de formation qui se présentent à eux. C’est une rencontre qui va durer trois jours au Cices.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a procédé hier à l’ouverture officielle de la plateforme Campusen. Une plateforme qui permet de procéder à l’orientation des nouveaux bacheliers de l’année 2024-2025. Après un exposé exhaustif de ses services, le docteur Abdourahmane Diouf annonce que tous les bacheliers seront orientés dans les universités publiques et dans les instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep). Du coup, aucun ne sera orienté dans les universités privées. Pour ce faire, il annonce quatre nouveautés primordiales et essentielles.
Primo, selon le ministre, « la journée d’aujourd’hui, nous sommes à 45 jours du Bac général qui va se tenir le 1 juillet. Le gouvernement a décidé d’ouvrir la plateforme Campusen. Donc, la nouveauté, c’est l’ouverture de la plateforme avant l’organisation du Bac », laisse-t-il entendre, avant d’annoncer la seconde nouveauté. « Nous avons décidé d’organiser un salon que nous appelons Universalon, qui se tiendra les 13-14-15 juin au Cices. Toutes les universités du Sénégal, publiques comme privées, y seront pour présenter les offres de formation. L’étudiant a le droit de savoir qu’il y a 350 offres de formations. L’étudiant qui s’est inscrit, avant la tenue du salon, a la possibilité le jour du salon ou après de changer son choix sur la plateforme. Il peut aussi modifier et ou changer après l’obtention du Bac. C’est un processus d’inscription entre le 15 mai jusqu’au moins deux semaines après le Bac. Nous avons une étude qui démontre qu’il y a ¼ de nos étudiants qui abandonnent après la première année universitaire pour diverses raisons », informe le Dr Diouf.
Tercio, le ministre précise que le Bac est fixé au 1er juillet 2025. La tournée dans les centres d’examens se fera dans la région de Matam. Le choix est simple, selon lui, Matam était sorti 1er dans le classement par régions. Ainsi, il décentralise la tournée qui se faisait à Dakar vers le nord-est du pays. Et enfin, l’ultime nouveauté, c’est l’annonce de la date du 29 août, retenue pour l’orientation des bacheliers.
En somme, le ministre laisse entendre que la conclusion à tirer consiste à dire : « notre objectif principal, c’est la stabilisation de l’année académique et c’est en très bonne voie. Le premier élément d’appréciation, ce seront les dates et les délais d’orientation des étudiants. Malgré les difficultés, nous avons reçu les chronogrammes des différentes universités. Il y a des universités qui sont encore dans les délais pour que cette année 2024-2025 se termine au mois d’octobre et que les nouveaux étudiants puissent démarrer au mois d’octobre. Et les universités qui sont les plus en retard terminent en décembre ». Et d’ajouter : « l’un dans l’autre, nous pensons que c’est un résultat exceptionnel. Et que si nous faisons encore quelques efforts sur la finalisation des chantiers et surement le recrutement d’enseignants chercheurs, il est même possible que ces universités qui sont en retard puissent redémarrer et reprendre les nouveaux bacheliers en octobre 2025 », dit-il.
Le ministre assure que le gouvernement va procéder à l’orientation universelle de tous les bacheliers sénégalais de cette année dans les universités publiques et dans les Isep. « Nous n’avons pas prévu d’orienter dans les universités privées. L’année dernière, on avait 75.000 bacheliers environ, tous ceux qui en avaient fait la demande avaient été orientés. Cette année, nous avons 166.400 candidats, si nous allons à un taux de 50%, cela veut dire que cette année nous pouvons aller jusqu’à 80.000 bacheliers. Quel que soit le nombre de bacheliers, le gouvernement va les orienter », conclut-il.
Baye Modou SARR












