C'est le Secrétaire général du Gouvernement, invité de l'émission «Point de vue» sur la Rts hier qui le dit. Des réformes vont être mises en œuvre pour que le train de vie de l’Etat soit drastiquement ramené à ses bonnes proportions. "Il y a une pléthore d’agences. Il va falloir en supprimer. Pour les exonérations, on se rapproche de mille milliards. Il faut qu’on discute sur la question des subventions. Tout le monde en profite. Il faut que cette subvention bénéficie exclusivement à ceux qui doivent bénéficier, les populations vulnérables. Il faut que nous retournions à la vérité des prix. Il faut un rebasing salarial’', dit El Amine Lô. Avant de se faire plus précis. "Les petits salaires ne seront pas touchés, ça c’est impossible. Il faut que les revendications syndicales reviennent à des proportions qu’on peut comprendre dans une telle situation. Se mettre à vouloir demander au gouvernement de faire respecter des engagements donnés de façon populiste par un régime qui a des visées électoralistes et mettre le gouvernement devant la pression, ça ne va pas marcher, ça ne peut que causer une crise sociale. Du côté des recettes, c’est là où nous pensons pouvoir faire beaucoup de choses. C’est la mobilisation des recettes : l’impôt foncier, l’impôt sur le revenu, l’élargissement de la base sur les impôts. Il faut qu’on s’assoie. Le Sénégalais ne paie pas l’impôt. Nous allons engager des réformes sur le code des impôts, sur le code des Douanes. Ensuite faire de telle sorte que les recettes de l’Etat rentrent dans les caisses de l’Etat, lutter contre la corruption, moderniser et digitaliser tout ce qui est procédures de perception d’impôts. C’est des réformes, nous nous y engageons, on n’a pas le choix. On commence cette année. On essaie d’ici deux à trois ans maximum que ces réformes produisent leurs plein effet pour que l’endettement du Sénégal revienne à des proportions raisonnables".
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