Déjà confinées par les eaux, les populations de la banlieue qui ont de sérieux problèmes de transport vont encore en baver. En effet, Dakar Dem Dikk a décidé de ne plus s’y rendre du fait des inondations jusqu’à nouvel ordre. «Chers clients de Dakar Dem Dikk, en raison des fortes pluies qui se sont abattues hier occasionnant des inondations, toutes nos lignes de banlieue sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Nous nous excusons de ce désagrément et de tout inconvénient qui pourrait en découler», annonce la société sur sa page Facebook.
Idrissa Seck a réagi aux inondations dans plusieurs localités du pays et dans sa région de Thiès. «Les pluies diluviennes d'hier ont plongé plusieurs localités de notre pays sous les eaux et occasionné des dégâts multiformes. Nous vivons ce sinistre aux côtés de nos compatriotes dont les lieux d'habitation sont inondés, mais aussi ceux ayant enregistré des pertes matérielles», a déclaré le leader de Rewmi. Qui exprime toute sa «compassion et sa totale solidarité» aux populations sinistrées, tout en invitant l'État à «prendre toutes les mesures nécessaires pour leur venir en aide».
l’ancien Premier ministre de Macky Sall n’est nullement surpris par la situation actuelle, avec des inondations partout, malgré les promesses faites, les mesures édictées et les sommes déboursées. Pour lui, si on en est arrivé là aujourd’hui, s’est parce que le régime Sall n’a cure des inondations. «Mais de qui se moque-t-on ? Le plan de lutte contre les inondations a été intentionnellement abandonné. Les 750 milliards F Cfa n’ont jamais été dépensés. Les inondations ont cessé d’être une priorité après mon départ du gouvernement. Tels sont les faits», révèle le premier chef de gouvernement de Macky Sall. Poursuivant, le banquier à la retraite affirme que «la souffrance des populations face aux inondations a cessé d’être une priorité», parce que, pour le pouvoir, «le choix a été celui de grandes dépenses vers de grands projets comme le Train express régional (Ter) ou ces nombreux avions inutiles d’Air Sénégal». Taquin comme pas possible, Abdoul Mbaye rappelle que les instructions données récemment en Conseil des ministres à propos des inondations sont la «répétition» de celles données en 2012, quand il était chef du gouvernement. Invitant le peuple «à juger à la fois la gouvernance du surplace et le gaspillage de l’argent du contribuable», l’opposant note que «les gains illicites réalisés par Frank Timis et ses associés-acolytes auraient suffi à couvrir les dépenses essentielles du Plan décennal de lutte contre les inondations».












