Les nouvelles directives du ministère des Sports et du Comité national de gestion (Cng) de la lutte n’auront pas seulement un côté positif de terminer tôt les combats, une situation critiquée par certains acteurs de la lutte. Pour la première fois, aucun lutteur n’a été financièrement sanctionné lors des galas tenus à l’Arène nationale les 4, 5 et 6 avril 2025. Une situation inédite dans l’’arène sénégalaise.
L’arène sénégalaise connait un grand tournant. Une révolution se dessine dans l’organisation des combats de lutte. Cette avancée découle de la reprise de la couverture sécuritaire des événements, annoncée par le ministère de l’Intérieur à travers un communiqué du 27 mars, avec de nouvelles règles strictes, dont le démarrage des combats à 16h et la fin du grand combat à 18h30. Ces mesures favorisent une meilleure organisation et poussent les lutteurs à plus de ponctualité. Et sans peut-être s’en rendre compte, les nouvelles mesures prises par les autorités pour que les combats puissent finir tôt avantagent beaucoup les lutteurs. La preuve : « pour la première fois, aucun lutteur n’a été financièrement sanctionné. Lors des journées tenues les 4, 5 et 6 avril 2025, les lutteurs qui étaient au front ont reçu l’intégralité de leurs reliquats au Cng », a informé Lamine Sow, le chargé de communication du Cng. Des décisions qui arrangent les lutteurs.
De plus, les lutteurs ne mettront certainement plus trop de temps dans leurs préparations mystiques et sont également obligés de se présenter à temps à l’arène. Cela leur permettra aussi d’être toujours prêts avant même l’heure retenue pour le coup d’envoi. Tout cela aidera le Cng à gagner du temps dans l’organisation des affrontements qui pourront se tenir dans des délais raisonnables. Afin que les lutteurs puissent échapper à des sanctions financières comme administratives. Si les choses continuent à ce rythme, les lutteurs pourront récupérer leurs reliquats sans laisser un seul sou dans les caisses du Cng. Encore que son rôle ne soit pas de se sucrer sur le dos des lutteurs, mais d’assainir le milieu de la lutte.
Le Cng espère certainement que cette dynamique va se poursuivre, dans l’intérêt d’un environnement plus sain pour la lutte sénégalaise.













