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FIN DE MANDAT : Macky Sall confirme la date du 2 avril et jure qu’il n’a jamais été question d’aller au-delà



FIN DE MANDAT : Macky Sall confirme la date du 2 avril et jure qu’il n’a jamais été question d’aller au-delà

 
 
C’est clair et net. Le 2 avril sonnera la fin de mandat du Président Macky Sall. Ce dernier, qui regrette qu’on lui fasse un procès d’intention et d’ambitions qui ne sont pas les siennes, a tranché définitivement : le 2 avril signe la fin de son contrat avec le peuple et il n’a jamais été question pour lui de conserver le pouvoir.
 
 
 
Le président de la République a fait face à la presse nationale et l’une des questions abordées a traité de l’après 2 avril, la fin de son mandat, alors qu’il n’y a pas encore d’élection. Le chef de l’Etat a été catégorique= son mandat se termine le 2 avril. «J’ai prêté serment en réalité le 2 avril 2019, ce qui fait que le 2 avril 2024 sera le terme de mon mandat à la tête du pays, la fin de mon contrat avec le peuple sénégalais en tant que président de la République», clarifie-t-il d’emblée, avant de lancer des piques à ses détracteurs. «Je voudrais que ce débat soit définitivement clos. C’est un débat qui n’aurait pas lieu d’être d’ailleurs, mais comme malheureusement dans notre pays tout le monde est expert en tout, et qu’on a voulu non seulement me faire un procès sur des intentions de faire un troisième mandat auquel je n’ai pas prétendu. Ensuite, on a dit que je voulais rester à la tête du pays. Je dis ici solennellement et très clairement que le 2 avril, ma mission en tant que chef de l’État se termine».
 
 
«Ma mission de chef d’Etat prend fin le 2 avril 2024»
 
 
Interpellé sur la suite des événements à l’expiration de son mandat, le chef de l’Etat d’insister encore une fois sur sa détermination à non seulement s’arrêter à ce mandat, mais aussi quitter ses fonctions dès la 2 avril 2024, avant de faire noter que bien évidemment le pays ne va pas rester sans président après le 2 avril. A l’en croire, le dialogue qui viendra devra certainement trancher ou proposer si un consensus peut être obtenu. «Je souhaite que les acteurs qui doivent se réunir autour de moi pour regarder l’intérêt supérieur de la nation dans ce contexte bien particulier puissent voir comment nous allons enjamber cette situation. Et après le dialogue, le Conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier la situation», dit-il.
D’après le Président Sall, n’eut été le débat ambiant, la constitution a déjà réglé cette question avec l’article 36 alinéa 2, mais puisque tout le monde n’est pas d’accord là-dessus, il appartiendra en dernière ressort au Conseil constitutionnel de trancher et tout le monde devra s’accorder sur cela. Mais précise-t-il davantage, en ce qui le concerne, il n’a jamais été question de dépasser le terme de son mandat institutionnel.
 
 
«L’article 36 règle le problème, mais puisque tout le monde n’est pas d’accord…»
 
 
Pour ce qui est de la date de la présidentielle, le Président Macky Sall de rappeler que s’il n’y avait pas eu ces problèmes survenus, la présidentielle allait se tenir le 24 février et son successeur prêterait serment le 2 avril, mais puisque la présidentielle ne peut se tenir à cette date, comme l’a bien indiqué le Conseil constitutionnel, une nouvelle date sera fixée. Mais, soutient-il, cette date ne peut être fixée avant que la concertation nationale ne se réunisse. «Si on trouve un consensus à l’issue du dialogue, je prendrai automatiquement le décret fixant la nouvelle date de la présidentielle. Au cas contraire, je renverrai tout le monde devant le Conseil constitutionnel et il avisera», renseigne le Président qui rappelle encore une fois que la différence entre la tenue de l’élection et la fin de son mandat : «c’est certes deux choses liées, mais complètement différentes : le 2 avril signe la fin du mandat et l’élection peut se tenir avant ou après cette date, tout dépendra du résultat des concertations ou du Conseil constitutionnel»
 
 
«je ne veux pas être l’objet d’une polémique stérile…»
 
 
A la question de savoir s’il va démissionner après le 2 avril, le Président Macky Sall soutient : «il ne peut y avoir de démission dès lors que je vais jusqu’à la fin de mon mandat, mais puisque les dispositions de l’article 36 de la Constitution en son alinéa 2 ne fait pas l’unanimité ; pour tout ce que j’ai fait pour ce pays comme efforts pour le développement économique et social, tous les sacrifices consentis pour mener le pays là où il est aujourd’hui, je ne veux pas être l’objet d’une polémique stérile par rapport à ces ambitions qui ne sont pas les miennes. Donc, je considère avoir fini ma mission à la tête du pays à la fin de mon mandat. Il appartient au dialogue et au Conseil constitutionnel en dernier ressort de voir comment faire pour la suite», affirme le chef de l’État.
 
Ndèye Khady D. FALL
 
 
 
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