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FEMME RETROUVEE MORTE ET NUE A PIKINE EST Soumah a étranglé à mort sa voisine avec un foulard par jalousie



FEMME RETROUVEE MORTE ET NUE A PIKINE EST Soumah a étranglé à mort sa voisine avec un foulard par jalousie

 
 
 
Comme nous l’avions évoqué dans notre édition d’avant-hier, la thèse du crime passionnel par strangulation a été confirmée dans l’affaire de la jeune dame, Nd. Maguette Nd, qui a été retrouvée morte et nue dans sa chambre. F. Soumah, né en 1975, et ressortissant guinéen, a étranglé à mort l’épouse de l’émigré avec un foulard, par jalousie morbide. Le mari est parti à l'étranger depuis des années, sans revenir au bercail.
 
 
 
La police de Pikine a élucidé à coup d’éléments matériels irréfutables l’affaire de la dame Nd. Maguette Nd, mariée à un émigré. Et qui a été retrouvée morte, nue et allongée dans son lit, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 décembre dernier, vers 2h du matin.
 
Soumah entretient d’excellentes relations avec Maguette et lui confie sa fille de 10 ans
 
C’est à croire que la dame a été prise au piège d’un mortel triangle d’amour par son colocataire nommé F. Soumah ; un ressortissant guinéen dont la chambre fait face à celle de la jeune femme, qui vit seule dans sa piaule en location. Quand Soumah part au boulot, il confie sa fille de 10 ans à Ndèye Maguette Nd, qui s’occupe de celle-ci jusqu’au retour de son papa dans la maison. Et celui-ci rend si bien la politesse à la jeune femme et lui offre très souvent de l’argent, afin de marquer sa satisfaction.
 
Il tombe amoureux de la dame, lui offre de l’argent et la couvre de cadeaux
 
De fil en aiguille, Soumah développe des sentiments d’amour pour Maguette et se plie en quatre pour satisfaire les moindres désirs et autres caprices de la jeune femme. Il fait aussi tellement confiance à cette dernière et l’autorise même à emmener sa fille de 10 ans chez ses parents, qui sont établis à Ngaye Mékhé ; cette entente entre les deux locataires finit par piquer du nez lorsque le jeune Guinéen constate que des hommes rendent très souvent visite à Maguette pendant la nuit.
 
Maguette reçoit des hommes, Soumah pique une crise de jalousie et menace
 
Jaloux comme un tigre, il s’emporte, crache du venin et menace de sévir contre la dame. Celle-ci prend peur, craint pour sa vie et s’en ouvre au courtier de la maison. « Ces temps-ci, Soumah se montre violent envers moi et me menace », a-t-elle confié au courtier. Qui a confirmé les propos sur procès-verbal devant les enquêteurs. Soumah revient néanmoins à la charge, abreuve de messages audios la dame et l’interpelle sur son comportement. Sans succès. Il monte sur ses grands chevaux, crie à la trahison et jure de se venger contre Maguette ; des menaces de mort à peine voilées par écrit et en audio, qui ont été retrouvées sur le téléphone portable de la dame après sa mort.
 
Il tue par strangulation la dame, s’enferme avec le cadavre et refuse d’ouvrir la porte
 
Après avoir étranglé à mort sa voisine avec un foulard, Soumah s’enferme ensuite avec le cadavre dans la chambre et guette le moment propice pour sortir en douce de la pièce. Il se triture les méninges et tourne en rond sans cesse dans la piaule comme un lion en cage. C’est en ce moment que les parents de celle-ci, à Ngaye Mékhé, ont alerté des proches, établis à Pikine, pour leur demander de se rendre dans l’appartement dans le but de s’enquérir de la situation. « Quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé que la porte était fermée à clef ; mais la lumière était allumée dans la chambre. On a tapé avec insistance, en vain. Soudain, la lumière de la pièce a été éteinte. On a aussitôt pensé à un intrus. Car, celui-ci refusait de répondre à nos interpellations et s’activait pour bloquer la porte et nous empêcher de l’ouvrir », a indiqué un témoin.
 
Il défonce la porte, Soumah couvre la nudité de la défunte et crie : « wuy yaay yaxunaa »
 
Un individu prend du recul, se jette comme un forcené et défonce d’un violent coup de pied la porte. Il active le faisceau lumineux de la lampe torche de son téléphone portable et tombe sur Soumah. Qui bondit de son séant et poussa un cri de détresse. « Wuy yaay yaxunaa ! (Oh mon Dieu, je suis cuit) », s’écrie le jeune homme. Qui s’empare d’une serviette dans la chambre et s’empresse de couvrir les parties intimes de la jeune femme, qui est déjà morte, nue et couchée sur le dos sur son lit. Il s’accroupit, se tient la tête et répète à l’envi son désarroi devant la foule. « Soumah était terrifié et désemparé lorsque nous l’avons trouvé à l’intérieur. Il a aussitôt pris une serviette et s’est précipité pour couvrir la nudité de la dame, qui était morte et allongée sur son lit. Il portait un caleçon et un sous-vêtement déchiré », déclarent nos interlocuteurs.
 
Le foulard (arme du crime) tacheté de sang retrouvé, des blessures sur le cou de la défunte
 
Alertés, les flics du commissariat de Pikine arrivent et interpellent le meurtrier présumé. Ils fouillent la chambre et découvrent un foulard taché de sang que le suspect a dû utiliser pour étrangler à mort la jeune femme. Qui porte des traces de blessures graves et visibles par strangulation au niveau du cou. Ce que du reste le médecin-légiste a constaté au moment d’effectuer une autopsie sur le corps sans vie de l’épouse de l’émigré. Auparavant, les policiers sont retournés dans la maison mortuaire où ils ont procédé à une perquisition dans la chambre du mis en cause. Car, ils peinent à retrouver le téléphone portable de la défunte.
 
Il éteint le téléphone de la défunte, renverse les puces et le cache sous son matelas
 
A force de fouiller les lieux, les flics découvrent avec stupéfaction le cellulaire, qui était caché sous un matelas ; l’appareil était éteint et les deux puces renversées. D’où l’incapacité de la famille à joindre la jeune femme. Même si le téléphone portable en question a sonné plusieurs fois dans le vide durant la journée avant d’être éteint. « Le téléphone a cessé d’être actif durant la journée du samedi ». Un bornage des téléphones des hommes – qui fréquentaient la défunte – a été effectué par les flics, afin de voir si un parmi eux a rendu visite à celle-ci le jour ou la nuit du drame. Mais, en vain.
 
Soumah garde le silence sur le déroulé du meurtre et crie à la trahison par la défunte
 
Cuisiné à la police, le suspect refuse catégoriquement de dérouler le film de la boucherie. Même si les éléments clés de l’enquête préliminaire de police l’enfoncent. Il reste silencieux par moments, se montre évasif sur les détails du drame et se contente de charger la défunte. « J’ai tout fait pour Maguette. Je lui ai confié ma fille de 10 ans dans la maison. J’ai aussi accepté de la laisser emmener ma fille au domicile de ses parents à Ngaye Mékhé. Je l’aidais en tout et lui offrais sans cesse de l’argent, via des transferts avec Waves ». Ce qui du reste a été vérifié au cours de l’enquête avec les traces de nombreux transferts d’argent, via Wave, sur le téléphone portable de la défunte.
 
Il avoue son amour pour la défunte et l’accuse de le tromper avec d’autres hommes
 
Pressé de questions, Soumah avoue ses relations sentimentales avec la jeune femme et reste cependant bouche bée lorsque les enquêteurs l’interpellent sur sa présence nocturne et tardive dans la chambre de sa voisine, et surtout en posture suspecte avec un caleçon et un sous-vêtement presque en lambeaux. Il tente de noyer le poisson et enchaîne avec ceci : « comment tu peux aimer quelqu’un et le tuer ? Seulement, Maguette me trompait avec d’autres hommes qui lui rendaient visite nuitamment alors que j’étais dans ma chambre, qui fait face à la sienne. Je l’aimais de tout mon cœur. Et je faisais également tout pour elle. C’est moi-même qui lui ai payé le téléphone portable en question. Je lui ai retiré ça le même jour puisqu’elle ne cessait de me tromper. J’ai gardé l’appareil sous mon matelas », indique le suspect. Qui refuse toutefois de claquer langue sur les circonstances du crime passionnel par strangulation. F. Soumah a été présenté, hier, devant le parquet du tribunal pour meurtre.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
 
 
 
Ce que révèle véritablement le résultat de l’autopsie
 
Contrairement aux folles rumeurs distillées par-ci par-là, Nd. Maguette Nd. est plutôt décédée par strangulation. Et le résultat de l’autopsie dont nous avons reçu copie, conclut ceci : « décès dû à une asphyxie mécanique par strangulation au lien-congestion des viscères », peut-on lire dans le document médical. Quid du viol supposé de la défunte par le présumé meurtrier ? La question reste encore en suspens. Car les conclusions du prélèvement vaginal effectué sur la défunte ne sont pas disponibles, jusqu’au moment où nous mettions sous presse.
 
V. P. NDIAYE
 
LES ECHOS


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