
La chaleur d’étuve qui nous étreint actuellement nous fait mariner dans notre jus. La moiteur fait ainsi coller au corps les habits et une seule envie nous habite, les enlever, courir vers le grand bleu et piquer une tête. D’où la présence de ces foules compactes sur toutes les plages de Ndakaaru. Que celles-ci soient ouvertes aux baignades ou strictement interdites. Et puisque cette année la mer s’est très vite signalée en emportant des lycéens de la banlieue, nous osons espérer que les autorités aux niveaux décentralisé comme central ont anticipé et installé des surveillants de baignade partout. C’est seulement de cette façon qu’on pourra minorer les victimes de noyade dont le nombre va crescendo chaque été. Le gros problème que l’on ne cesse de ressasser, c’est que les plages sécurisées de la capitale ont toutes été privatisées. Le pouvoir actuel avait promis de les restituer aux populations, une procédure dont on entend plus parler. En tout cas, lorsqu’une ville est nichée sur une presqu’ile, il est inadmissible que des particuliers accaparent le bord de mer, souvent sur une base non conforme à la loi et au règlement, au détriment d’une majorité obligée de fréquenter des zones dangereuses et de payer chaque année un lourd tribut.
Waa Ji