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DR OMAR DIOP, LORS DE LA PRESENTATION DE SON LIVRE : « L’opposition qui passe son temps à canarder les institutions politiques participe à la fragilisation de ces institutions »



DR OMAR DIOP, LORS DE LA PRESENTATION DE SON LIVRE : « L’opposition qui passe son temps à canarder les institutions politiques participe à la fragilisation de ces institutions »

 
 
 
Lors de la présentation de son ouvrage, « La candidature à l’élection présidentielle en Afrique », l’enseignant-chercheur Omar Diop s’est désolé sur la conception du pouvoir dans l’imaginaire collectif des Sénégalais qui, dit-il, n’est plus de servir, mais, de se servir. Poursuivant, il a déploré les dérapages de la gestion du pouvoir, mais aussi la fragilisation des institutions par l’opposition.
 
 
 
L’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop et non moins Directeur de l’Observatoire de la vie institutionnelle et politique en Afrique (Ovipa), Dr El Omar Diop, a procédé à la cérémonie de présentation et de dédicace de son livre intitulé « La candidature à l’élection présidentielle en Afrique » à l’Institut supérieur de droit de Dakar (Isdd). Un ouvrage dont la rédaction a commencé en 2012 avec les contestations de la candidature de l’ancien Président Wade. Une occasion pour l’auteur de revenir sur le parrainage qui, à l’en croire, est l’une des lois les plus iniques ; dans la mesure où, il ne respecte pas les droits de l’homme et le droit à la candidature. En effet, il propose la hausse de la caution à 60 ou 70 millions pour limiter les candidats à la présidentielle. Selon l’auteur, la ruée des candidatures à la présidentielle participe à une banalisation de la fonction présidentielle. Cela s’explique, dit-il, par la conception que nous avons du pouvoir politique. « Dans notre imaginaire collectif, on va vers le pouvoir non pas pour servir mais pour se servir et exploiter les ressources. Vous êtes président, vous avez la maîtrise des leviers de commandement de l’Etat, les ressources politiques, les ressources économiques, sociales et les ressources matérielles. Le pouvoir politique est devenu une fosse aux lions. Quand tu es opposant cela devient difficile parce que l’opposition ne nourrit pas son homme ; parce que c’est la conception du pouvoir qui biaise tout », dit-il. L’autre conception, poursuit-il, c’est la pratique du pouvoir rythmée par des dérapages en matière de gestion publique, en matière de respect des règles de la gouvernance. L’opposition aussi en a une large part de responsabilité. L’opposition, dit-il, doit être un moment de se préparer à l’exercice des responsabilités futures pour gérer le pays convenablement. « Mais l’opposition qui passe son temps à canarder les institutions politiques ou bien à critiquer violemment les animateurs de ces institutions, cette opposition participe à la fragilisation de ces institutions », martèle l’auteur de l’ouvrage qui estime que la responsabilité est double. « L’opposition et la majorité sont les deux faces d’une même pièce. Ils sont appelés à aller de concert pour le développement de la démocratie, mais ne pas oublier la modération de l’exercice du pouvoir ; parce que s’il n’y a pas de modération, il y a des dérives, il y a l’autoritarisme », dit-il.
 
Compétition électorale biaisée
 
En outre, commentant la prochaine présidentielle, Omar Diop de soutenir : « pour la présidentielle, la crainte, c’est de trouver une troisième personnalité qui n’était pas prévue dans l’échiquier politique qui s’empare du pouvoir politique », explique l’auteur du livre, avant de poursuivre : « nous sommes dans une démocratie et la compétition électorale est ouverte et tout peut se passer. Cependant, elle est quelque part biaisée parce qu’il aurait fallu que des candidats issus de forces politiques qui étaient fortement pourvus par le suffrage universel durant les élections locales et législatives, que ces candidats se retrouvent dans la compétition présidentielle, notamment, le président de Pastef. Nous militons pour une inclusion et un respect de la liberté de candidature, mais dans le respect des règles établies par la Constitution », fait remarquer l’enseignant-chercheur. Il a, dans la foulée, regretté les procédures judiciaires depuis 2019 contre certains opposants pour se débarrasser de candidatures encombrantes qui pouvaient peser lourdement sur le résultat de l’élection présidentielle. Par ailleurs, se prononçant sur les doublons, il s’interroge sur le fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel. Beaucoup d’électeurs, déplore l’auteur du livre, ne figurent pas sur le fichier électoral. A l’en croire, quand l’instrument majeur d’une compétition électorale pose problème, il ne faut pas être surpris de voir des contestations à la fois sur la crédibilité, la sincérité et la transparence du scrutin. 
 
M. CISS     
 
 
 
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