L’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), désormais dirigée par Ibrahima Thiam, a annoncé sa participation au Dialogue national du 28 mai convoqué par le président Bassirou Diomaye Faye. Tout en acceptant l’invitation du chef de l’État, le parti pose ses conditions et refuse de jouer les figurants. En effet, dans un communiqué ferme, le parti prévient qu’il n’entend ni se laisser instrumentaliser, ni cautionner un simple exercice de communication. L’Act réclame un dialogue sincère, productif et sans manipulation.
L’Act ne tourne pas le dos au Dialogue national. Le parti désormais dirigé par Ibrahima Thiam a annoncé sa participation à la concertation politique convoquée par Diomaye Faye. Une décision assumée, prise «dans un esprit d’ouverture et de responsabilité républicaine», selon les termes du communiqué signé par son Bureau politique. Le parti prévient : «nous y allons avec des idées, pas pour servir de décor.» Il se veut force de propositions, avec une contribution comportant «23 recommandations» portant sur la réforme des institutions, la transparence électorale, la moralisation de la vie publique ou encore le financement des partis.
Mais si la main est tendue, elle n’est pas naïve. L’Act met en garde contre toute tentative de récupération politique. «Toute mise en scène affaiblirait le crédit du dialogue et entamerait la confiance des citoyens», écrit-il. En choisissant d’y aller «avec responsabilité et vigilance», le parti fondé par Abdoul Mbaye dit vouloir faire du dialogue un moment de refondation. Et non, selon ses propres mots, «un rituel institutionnel ou une diversion politique».
Sidy Djimby NDAO












