
Coumba D, alias Coumba Dally, a été prise au piège d’une horde de redoutables malfaiteurs. La commerçante a été sauvagement poignardée à mort, puis abandonnée dans l’enceinte de la gare ferroviaire de la bourgade de Guinguinéo.
La nuit du jeudi dernier fut horrible pour les habitants du département de Guinguinéo. Une dame âgée d’une cinquantaine d’années du nom de Coumba D, plus connue sous le nom de Coumba Dally, a été trouvée morte et baignant dans son sang dans l’enceinte de la gare ferroviaire.
C’est vers les coups de 2h du matin que les habitants de la localité ont été alertés de l’horreur ; il s’agit d’une découverte macabre qui a eu lieu à quelques encablures des vieux locaux de la gare ferroviaire en question et menaçant ruine. Le drame se serait produit dans un endroit peu fréquentable de la gare dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 mai dernier.
La thèse d’une agression mortelle au couteau privilégiée
Le corps sans vie de la jeune commerçante a été découvert, allongé sur le ventre à même le sol, dans un endroit désert et parsemé de touffes d’herbes sèches. Des traces et autres écoulements de sang restent encore visibles sur le sol au moment de la découverte macabre. D’où la thèse d’une agression mortelle privilégiée par l’écrasante majorité des habitants. Ces derniers croient dur comme fer que la pauvre dame aurait été prise dans l’embuscade d’une meute de brigands à l’affût dans les recoins sombres et criminogènes de la gare ferroviaire.
La commerçante prise au piège d’une bande de gangsters ?
Vendeuse de légumes et autres condiments de son état, Coumba Dally, revenait d’une course en empruntant les labyrinthes mal éclairés de l’enceinte de la gare ferroviaire lorsqu’elle a été brusquement prise pour cible par un gang de malfaiteurs embusqués. Lesquels se seraient jetés par surprise sur elle, avant de la dépouiller de ses biens matériels et autre argent. Par instinct de survie, la jeune femme aurait tenté d’organiser une résistance à ses assaillants, qui aurait vu rouge et usé avec une violence de leurs armes blanches contre celle-ci, histoire de la contraindre à se plier.
La tentative de viol avec étranglement rejetée
Les gangsters auraient sauvagement poignardé à mort la pauvre commerçante, avant de se fondre dans la nature à la faveur de l’obscurité ambiante dans la gare. D’autres habitants de la bourgade soutiennent mordicus la thèse du meurtre par étranglement. Ce qui du reste semble trop gros pour être vrai. D’autant que des traces de sang ont été trouvées sur la scène de crime ; du sang laissant penser à un ignoble meurtre consécutif à un ou des coups de couteau infligés à la jeune femme. La tentative de viol ayant tourné à une agression mortelle a été aussi balayée d’un revers de main.
L’enquête confiée à une unité d’élite, la police scientifique fouille la scène
Informés, des éléments de la brigade de gendarmerie de Guinguinéo ont effectué le déplacement sur les lieux et procédé aux traditionnelles constatations de faits. La police scientifique et technique a sacrifié au rituel de prélèvements de traces et d’indices. Aux dernières nouvelles, la brigade de recherches de gendarmerie de Kaolack, plus outillée en moyens techniques sophistiqués en matière d’enquête criminelle, aurait hérité de l’affaire aux relents d’une agression physique suivie de vol contre Coumba Dally, qui aurait mal tourné dans les buissons secs de la gare ferroviaire.
Vieux Père NDIAYE
La piste des conducteurs de moto Jakarta agitée
La piste des conducteurs de moto Jakarta semble privilégiée. Nos contacts soupçonnent ces derniers d’être à l’origine de l’agression mortelle. «Ils (Jakartaman) ont dû apercevoir la dame marchant seule dans l’enceinte sombre de la gare et l’ont prise en filature, avant de tenter de la détrousser. Face à la farouche résistance de celle-ci, ils l’ont sauvagement poignardée avant de détaler. La jeune femme s’est brusquement affalée au sol sur le ventre, avant de rendre le dernier soupir».
La gare ferroviaire de Guinguinéo, un repaire de gangsters ?
Nos sources indiquent que la vieille gare ferroviaire aux bâtiments lézardés par plusieurs endroits et menaçant gravement ruines serait devenue une niche de malfaiteurs. «Des brigands squattent les recoins de la gare pendant les heures creuses de la nuit pour se saouler avec du chanvre indien et autres types de stupéfiants ou pour commettre des actes d’agression contre des gens. Ils guettent l’apparition de ces derniers dans l’enceinte de la gare et leur sautent dessus par surprise», soutiennent nos interlocuteurs qui sollicitent la réhabilitation de la gare en question qui, selon eux, est une source d’opportunités économiques énormes pour la population locale.
V. P. NDIAYE
Coumba Dally tuée, une grosse perte pour son mari
Une seule personne vous manque et tout est dépeuplé. Cette assertion résume à suffisance le meurtre tragique de la commerçante, Coumba D, alias Coumba Dally, au sein de sa famille. Laquelle pleure encore la disparition cruelle de la jeune femme battante par le fait d’agresseurs. «Certes, elle (la défunte) était d’une santé fragile à cause d’une opération. Mais, elle était une vraie battante. Elle travaillait dur au marché pour subvenir aux besoins de sa progéniture, notamment, son époux malade. Elle était considérée comme une poule aux œufs d’or pour sa petite famille. Elle était au four et au moulin pour satisfaire à ses besoins. Elle était aux petits soins pour son mari souffrant», déclarent-ils.
V. P. NDIAYE
Des opérations de rafales lancées dans le quartier, la défunte inhumée
Les hommes en bleu de la localité semblent déterminés à débusquer, puis mettre le grappin sur le ou les auteurs du meurtre crapuleux de Coumba D, alias Coumba Dally. Ils multiplient les opérations de sécurisation sous forme de rafales dans les coins et les recoins du secteur dans le but de ferrer les malfaiteurs. En attendant que les gendarmes mettent la main sur le ou les auteurs de la boucherie, la défunte repose désormais au cimetière du patelin. Elle a été inhumée, avant-hier.
V. P. NDIAYE