Accusée d’être l’une des instigatrices du sabotage du rassemblement du Fdd samedi dernier, la Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) se lave à grande eau. Elle rejette les accusations et appelle ses sympathisants à faire focus sur leur objectif, la conquête du pouvoir. Face à la presse, elle ne s’est pas empêchée de jeter de gros cailloux sans le citer dans le jardin du mouvement Taxawu Sénégal de Khalifa Sall.
La Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps) n’a pas attendu longtemps pour apporter sa version des faits qui ont émaillé et écourté la mobilisation du Fdd. Face à la presse, la Jps estime que ses adhérents sont loin d’être à l’origine de ce sabotage. «La veille on avait écho d’une tentative de sabotage du rassemblement», révèle Béatrice Germaine Faye, coordonnatrice adjointe, en l’absence du coordonnateur Ngagne Demba Touré, en prison. «Au cours du rassemblement, il y a eu des échauffourées. Dans le communiqué du F2D, ils ont dit qu’il y a des acteurs bien déterminés». Selon elle, certains veulent créer une dualité artificiellement entretenue. «Il y a des gens qui veulent créer une bipolarisation et une dualité pour vivre. Heureusement, nous patriotes l’avons compris», note-t-elle.
« Kune xam nga kuy sa baay »
Aussi, elle précise : «nous avons pour objectif de conquérir le pouvoir par les voies démocratiques. Ce n’est pas des complots mal ficelés qui vont nous faire dévier de notre trajectoire politique. Nous n’avons pas le temps de répondre à certaines provocations. Patriotes, évitons de répondre aux coups de sabot de l’âne», décrète-t-elle.
«Des psychologues, sociologues, gynécologues volontaires pour…»
Profitant de l’occasion, la Jps a déploré la «politique de répression sans précédent du régime à leur encontre. Ils citent les arrestations, tortures et autres emprisonnements. «L’arrestation de notre coordonnateur Me Ngagne Demba Touré est la continuité de la volonté de ce régime de persécuter la jeunesse patriote en quête d’un Sénégal meilleur. Il doit libérer les détenus politiques afin qu’ils retrouvent leurs familles». Dans ce sillage, elle révèle que des psychologues, sociologues, gynécologues… se sont portés volontaires pour accompagner les anciens détenus libérés.
Baye Modou SARR










