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ASSASSINAT CRAPULEUX A SOGAS/PIKINE : Comment le dépeceur fugitif a été cerné et débusqué



ASSASSINAT CRAPULEUX A SOGAS/PIKINE : Comment le dépeceur fugitif a été cerné et débusqué

 
 
 
Ce fut une vaste chasse à l’homme contre le dépeceur de têtes de moutons nommé Abdou Mb. Qui a surpris par derrière son collègue du nom d’Abdou Diaw et l’a tué de sang-froid en lui tranchant la gorge avec un couteau. Il a été traqué aux quatre coins de la banlieue dakaroise, et localisé au Campement Nguékhokh de Mbour, puis cueilli chez sa défunte tante paternelle, qui se trouve à proximité de la mosquée de la localité baptisée feu Ibou Sakho.
 
 
 
La police de Pikine a sorti la grosse artillerie pour mettre le grappin sur le fugitif dépeceur de têtes de moutons, Abdou Mb, qui est accusé d’avoir égorgé   son collègue, Abdou Diaw.
Après son crime de sang, Abdou Mb quitte en catastrophe la salle des abattoirs de la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas) et tient à la main un couteau dégoulinant de sang. Des gens accourent, tombent sur la scène d’horreur et poussent des cris de détresse à tout rompre. Ils foncent sur le dépeceur de têtes de moutons et tentent de l’appréhender. Celui-ci débite des insanités, brandit l’arme blanche et menace de transformer en passoire ses deux poursuivants. Qui craignent pour leur vie, renoncent à leur tentative et prennent leurs distances.
 
Il informe son frère après le meurtre, éteint son téléphone et erre dans les rues durant des heures  
 
Abdou escalade en catastrophe le mur mitoyen au marché central au poisson de Pikine et détale comme un dératé en jetant l’arme du crime dans les parages au cours de sa folle course. Pris de panique, il appelle tout de même son frère aîné et l’informe de son acte criminel. « J’ai tué quelqu’un », lâche-t-il au bout du fil. Il raccroche aussitôt au nez de son frangin, éteint ensuite son téléphone portable et entre en cavale. Il se fond dans la foule et erre pendant de longues heures dans les rues des quartiers de la banlieue dakaroise, notamment, au marché de Thiaroye gare, Sam-sam et Diamaguène.
 
Il joue au chat et à la souris avec les flics qui surveillent la maison et fouillent la banlieue
 
Les flics de Pikine quadrillent d’abord toute la banlieue dakaroise et commencent à fouiller au millimètre près le secteur ; une traque qui permet aux agents de terrain de visiter tous les lieux de fréquentation du présumé meurtrier fugitif. Sans succès. Ils se rendent au domicile de celui-ci, à Yeumbeul Asecna, mais ils ne l’y trouvent pas. Ils installent néanmoins un dispositif de planque et de surveillance secrète aux alentours de la maison au cas où le fuyard viendrait chercher des effets personnels et des habits pour se changer. Ou plutôt un membre de la famille sortirait de la maison avec des effets personnels du mis en cause dans le but de les lui apporter.
 
Le frère du fugitif et son épouse interpellés pour contraindre le boucher à sortir du bois
 
Pour contraindre le fugitif à sortir du bois, les agents interpellent son épouse ainsi que son frère aîné et les conduisent au commissariat de police. Mais en vain. Ils intensifient la recherche et captent, via un système de géolocalisation, le signal du dépeceur de têtes de moutons de la Sogas, qui est en mouvement permanent et se déplace de rue en rue dans les quartiers de la banlieue comme s’il avait le diable à ses trousses.
 
Une opposition de sortie de Dakar avec la photo du fuyard, adressée à toutes les unités
 
Les minutes de la traque s’égrènent grave, Abdou reste cependant toujours introuvable et injoignable. La tombée de la nuit approche. Les flics commencent alors à désespérer et s’apprêtent à lever leur dispositif. Soudain, ils apprennent que le mis en cause rend visite très souvent à la famille de sa défunte tante paternelle, établie au Campement Nguékhokh, situé dans le département de Mbour. Séance tenante, ils lancent une opposition de sortie avec la photo du fugitif à toutes les unités de la police et de la gendarmerie. Ils montent un commando, sautent dans un véhicule banalisé avec l’épouse et le frangin du boucher et prennent la direction de la localité.
 
Il se cache chez sa tante paternelle, à Nguékhokh, un commando débarque
 
Arrivé sur les lieux, le chef de l’opération localise la maison de la tante paternelle, située à proximité de la mosquée baptisée feu El Hadji Ibou Sakho et positionne ses éléments aux quatre coins de la concession. Il s’accompagne de quelques agents, s’engouffre dans la maison et commence à fouiller les chambres. Ils ouvrent la porte de la quatrième chambre, allument soudain la lampe et y trouvent Abdou Mb, sans le savoir. Mais, en bons flics, ils hurlent le nom Abdou Mb ! Ce dernier sursaute, se relève et interpelle les policiers en civil, sans le savoir : « ko kaan la (c’est qui ? ». Et ceux-ci de rétorquer : « yaw ya ray Abdou Diaw » (c’est toi qui a tué Abdou Diaw ?).
 
Le dépeceur de têtes de moutons reconnaît devant les policiers avoir égorgé son collègue
 
Abdou Mb cafouille, s’emmêle les pinceaux et garde le silence en baissant la tête. Le patrouilleur en chef exhibe sa carte professionnelle et insiste. Le boucher passe aux aveux. « Waaw man maako ray » (c’est moi qui l’ai tué). Il est vite appréhendé par les flics, qui l’extirpent de la chambre et le présentent à son épouse et à son frère aîné. Lesquels déclarent qu’il s’agit bien du dépeceur de têtes de moutons. Ce dernier est alors embarqué manu militari à bord du véhicule, puis ramené sous bonne escorte au commissariat de police pour les besoins de l’enquête.
 
Une reconstitution des faits prévue, des témoins clés attendus, l’arme du crime introuvable
 
Le mis en cause et le défunt ont eu plusieurs fois dans le passé à se crêper le chignon dans leur lieu de travail devant des collègues. Qui devront défiler aujourd’hui sur convocation devant les enquêteurs pour apporter en détail leurs versions des faits. Une reconstitution desdits faits est prévue incessamment avec le concours des éléments d’autres commissariats et ceux de la police technique et scientifique. L’arme du crime reste introuvable.
 
Vieux Père NDIAYE 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
Abdou Mb un dépeceur de tête de mouton bègue, impulsif et belliqueux en diable
 
Une enquête de moralité effectuée sur le présumé meurtrier fugitif auprès de ses collègues nous a permis, hier, de percer le type de personnalité de celui-ci. En plus d’être bègue, il est dépeint comme un homme impulsif et belliqueux en diable. « Il s’est chamaillé presque avec tout le monde. Il s’emporte très vite et développe une agressivité morbide doublée d’une attitude grincheuse et acariâtre », indiquent nos interlocuteurs.
 
Il a pourchassé quelqu’un avec une hache et une autre personne avec une machette
 
C’est à croire que le présumé meurtrier fuyard renvoie l’image d’un homme craint à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas ex Seras). Il terrorise ses collègues et les menace à tout bout de champ. « Dans un passé récent, il a eu à pourchasser un individu avec une hache et un autre avec une machette dans les locaux de la Sogas », nous déclarent nos interlocuteurs sous le sceau de l’anonymat.
 
V. P. NDIAYE
 
 
LES ECHOS


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