Dans sa déclaration au Dialogue national, Anta Babacar Ngom a appelé le chef de l’Etat à rassembler et à réconcilier le peuple autour de l’essentiel. Il est temps, dit-elle, de changer de ton et d’abandonner les discours agressifs. Dans cette dynamique, elle estime que la parole publique doit retrouver sa dignité et le débat politique assaini et purgé des injures et des insanités.
«Si nous sommes réunis ici ce n'est ni pour meubler l'agenda républicain, ni pour se prêter à une mise en scène institutionnelle. (…) Nous devons collectivement respecter l’intelligence des Sénégalais qui n’en peuvent plus des combines politiques, des promesses sans lendemain et des stratégies de diversion. Nous espérons vivement que l’esprit de ce dialogue ne sera pas dévoyé», affirme le député Anta Babacar Ngom, président du parti Arc (Alternative pour la relève citoyenne).
La parole publique doit retrouver sa dignité
C’est pourquoi, elle dit attendre de ce dialogue un engagement sincère des autorités à tous les niveaux. «Il est temps de changer de ton et d’abandonner les discours agressifs. La parole publique doit retrouver sa dignité. Le débat politique doit être assaini, purgé des injures et des insanités. Chaque parti doit assumer la responsabilité de maîtriser ses militants. A défaut, la justice devra jouer son rôle dans toute sa rigueur», lance Mme Diack.
Reddition des comptes : un exercice de justice, non un instrument de vengeance
Dans cette dynamique, elle a plaidé pour une justice indépendante, équitable et impartiale. «Nous soutenons sans réserve le principe de la reddition des comptes. Mais ce principe doit rester un exercice de justice, non un instrument de vengeance ou un levier de communication politique», ajoute le député du parti Arc qui propose l’organisation des états généraux pour la relance économique afin de réinventer, dit-elle, le modèle du Sénégal.
Pas de marchandages obscurs, ni de postures opportunistes
Anta Babacar en a profité pour répondre à Ousmane Sonko qui paralit de résidus, en faisant allusion à l’opposition. «L’opposition n'a rien de résiduel. Au contraire, elle est vivante, consciente et exigeante». Le peuple, fait remarquer Mme Diack, ne pardonnera plus les marchandages obscurs, les postures opportunistes ou les logiques d’appareil.
M. CISS













