On en sait davantage sur l’identité du suicidé par pendaison dans un bâtiment en construction, situé à la cité des Nations-Unies de la commune de Golf Sud (voir édition du vendredi dernier). Le défunt s’appelait Tino Corréa, né en 2002. Il souffrait de troubles mentaux depuis le bas âge.
La police de Golf Sud a enfin élucidé l’affaire du suicide présumé par pendaison dans un bâtiment en construction, sis à la cité des Nations-Unies. Après un appel à identification du défunt, des membres de la famille de celui-ci se sont rendus dans les locaux du commissariat d’arrondissement de la localité et ont révélé l’état de déficience mentale du jeune garçon répondant au nom de Tino Corréa.
Les constatations d’usage de la police
Vendredi 4 avril dernier, à 19h, un habitant de la cité alerte par téléphone la police locale de la découverte d’un corps sans vie dans un bâtiment R+2 en construction. Des agents de police débarquent sur les lieux et constatent l’horreur. Il s’agit d’un jeune homme, âgé de 30 ans, pendu par le cou à une corde de couleur jaune attachée à un poteau métallique de la dalle du premier étage. Celui-ci saigne du nez et présente une langue pendue laissant s’échapper de la bave de sa bouche. Il est habillé d’un pantalon de couleur noire assorti d’un pull-over bleu-gris avec des sandales de couleur marron.
Tino identifié grâce à une puce téléphonique dans sa poche
Une fouille corporelle a permis aux policiers de découvrir une puce téléphonique dans les poches du suicidé. Cependant, les agents n’ont trouvé aucun autre élément matériel, message ou lettre posthume, pouvant déterminer le mobile de l’acte du défunt. A l’exploitation de la puce téléphonique en question, les flics tombent sur une dame du nom d’Amélia B, qui se trouve être la maman du jeune homme nommé Tino Corréa. Elle identifie formellement le jeune garçon et déclare que ce dernier traînait des troubles mentaux depuis l’enfance et vivait chez son papa, établi à la cité Gadaye de Guédiawaye.
Les révélations de la maman du défunt
Le défunt a l’habitude de disparaître dans la nature avant de réapparaître à la suite de recherches dans la localité et ses environs. Il n’a ensuite jamais été admis dans une structure hospitalière. Il était cependant sous traitement traditionnel dans leur village natal, sis en Casamance.
Vieux Père NDIAYE
Les conclusions de l’autopsie
La thèse de suicide par pendaison a été finalement confirmée sur toute la ligne par les conclusions médico-légales de l’autopsie. D’après le médecin légiste, le décès de Tino Corréa est dû à un «sillon complet oblique allant d’avant en arrière, de bas en haut, doublé à l’arrière et parcheminé, de 1 cm. Hémorragie sous conjonctivale, congestion des viscères et contenu gastrique alimentaire», lit-on dans le document médical. En termes clairs, l’autopsie conclut à une «asphyxie mécanique par pendaison».
Pour rappel, le jeune homme a été retrouvé mort, pendu à l’aide d’une corde le vendredi 4 avril dernier dans un bâtiment en construction à la cité des Nations-Unies de Golf Sud. Il a été identifié le lendemain, samedi 5 avril dernier, grâce à la puce téléphonique découverte dans sa poche.
V. P. NDIAYE










