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ABDOURAHMANE DIOUF SUR SON ELIMINATION DE LA COURSE PRESIDENTIELLE : «Nous avons subi un coup d’Etat électronique…»



ABDOURAHMANE DIOUF SUR SON ELIMINATION DE LA COURSE PRESIDENTIELLE : «Nous avons subi un coup d’Etat électronique…»

 
 
Il fait partie de la liste des candidats recalés par la commission de contrôle de parrainages, mais Abdourahmane Diouf ne compte pas l’entendre de cette oreille. Le leader de Awale, qui faisait face à la presse hier, a largement critiqué l’attitude du Conseil constitutionnel à son égard, qu’il qualifie de «coup d’Etat électronique». Il accuse ainsi le Conseil constitutionnel de l’avoir éliminé, tout comme il l’a fait avec beaucoup d’autres candidats sérieux. Dr Abdourahmane Diouf promet au Conseil constitutionnel un chaos juridique dès le 21 janvier, avec une soixantaine de recours individuels.
 
 
 
Le Conseil constitutionnel est averti, les candidats recalés ne comptent pas lui faciliter la tâche. Alors qu’un recours collectif était déjà lancé par les candidats dits spoliés, Dr Abdourahmane Diouf suggère à ses «amis» de submerger le Conseil constitutionnel de 60 recours individuels à gérer en 48 heures après la publication de la liste définitive le 20 janvier prochain. Le leader de Awale, qui dit se considérer toujours comme un candidat, a amené son informaticien à la conférence de presse conjointe avec Bougane Guèye et Aminata Touré, afin qu’il exploite devant la presse et l’assistance son fichier, qui a été manipulé selon lui par la commission de contrôle des parrainages.
Après projection dudit document suivi des explications de l’informaticien Karim Ly, le leader de Awale soutient que son fichier a subi des modifications lors du contrôle de parrainage.
A en croire Abdourahmane Diouf, le Président Macky Sall et son Conseil constitutionnel ont fini de faire du Sénégal la risée du monde entier. «C’est comme s’ils ne maîtrisaient même pas le B.a.-ba de l’informatique. C’est pathétique, surtout pour une élection comme celle du président de la République», regrette-t-il.
 
 
«Si nous étions à la 50e place nous aurions passé le parrainage dès le premier tour»
 
 
Dr Abdourahmane de révéler que le jour des dépôts des clés USB, l’ordinateur du «grand Conseil constitutionnel» avait un virus. «Nous avons eu dès le premier tour près de 10.000 parrains non identifiés dans le fichier électoral, tout en étant placé 74e sur la liste. Si nous étions à la 50e place, nous aurions passé le parrainage dès le premier tour. C’est pour vous dire tout le sérieux que nous avons mis dans ce travail de parrainage», affirme le candidat recalé.
 
« Ils nous ont ajouté des A dans tous les noms de notre fichier et interverti les dates de naissance de nos parrains »
 
 
Prouvant encore une fois la détermination de son équipe pour le parrainage, Abdourahmane Diouf soutient : «quand on est passé au second tour, nous avons recommencé à zéro le parrainage de proximité. En quatre jours, nous avons pu réunir plus de 58.000 parrains. Donc quand on taxe les candidats recalés de nains politiques, cela me fait rigoler».
Se justifiant davantage, Abdourahmane Diouf soutient que son équipe, malgré le temps court, a pu identifier tous les problèmes qui les ont menés au second tour pour s’en débarrasser lors de la saisie du second tour. «Les 18.000 parrains que nous avons rendus au Conseil constitutionnel pour le second tour ont pour source directe des cartes d’identité. Nous avions même un logiciel pour nous notifier les erreurs. Donc nous avions la certitude qu’aucune erreur matérielle ne pouvait nous être reprochée», assure Dr Abdourahmane Diouf qui poursuit : «malgré tout, on nous a signalé 2000 doublons parce que nous étions 20e sur 23 candidats au second tour. Même si on y ajoute les 200 erreurs matérielles qu’ils nous ont collées, il nous restait 16.000 parrains validés. Malheureusement, ils nous ont injecté des A dans tous les noms de notre fichier. Ils ont aussi interverti les dates de naissance de nos parrains». Tous ces éléments réunis démontrent, dit-il, qu’il y a eu une volonté de l’éliminer de la course. «Nous avons subi un coup d’Etat électronique. Je suis d’accord qu’on m’élimine à travers une compétition», dit-il.
 
 
«Avec 60 recours individuels, le Conseil constitutionnel va se trouver avec un chaos juridique»
 
 
Dr Abdourahmane Diouf considère qu’en dépit de tout, il compte aller jusqu’au bout dans son combat. Toutes nos requêtes déposées seront déclarées irrecevables ; mais, dès qu’ils publieront la liste le 20, dernier délai, nous allons attaquer ladite décision en justice. J’appelle tous les recalés à se joindre au combat en se rendant au Conseil constitutionnel le 21 janvier pour déposer, chacun de son côté, son recours. S’ils se retrouvent avec 60 recours à gérer en 48 heures, ils sauront que le chaos politique qu’ils ont installé s’est muté en chaos juridique». Dr Diouf d’assurer que les ‘’misérables du parrainage’’ vont faire cette élection : «soit on nous rétablit dans nos droits, soit nous allons faire bloc pour leur faire face», indique-t-il.
 
 
Ndeye khady D. FALL
 
 
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