Le mannequin Adjia Thiaré Diaw peut désormais compter sur le soutien indéfectible du collectif des féministes du Sénégal dans son différend avec l’insulteur public dans les réseaux sociaux, Kaliphone, qu’elle accuse d’agressions sexuelles et violence physique. Dans un communiqué transmis à la presse, le collectif, pour le premier acte de ce combat, manifeste son soutien indéfectible dans la quête de la justice.
«Nous lui témoignons également notre soutien inconditionnel. Nous saluons ainsi sa force, mais aussi la détermination de sa mère qui a fait le choix de l’accompagner dans ce processus. Nous savons que les victimes/survivantes, qui font le choix de sortir de leur silence, s’exposent à plus de représailles, du fait de la violence patriarcale dans laquelle nous vivons. La campagne de dénigrement dont Mme Adja Thiaré Diaw est victime sur les réseaux sociaux depuis sa sortie en est la preuve», soulignent les féministes.
Avant de profiter de ce cas pour se prononcer de façon globale sur la récurrence des viols. Le collectif estime que c’est de la responsabilité de tous. Il met devant leurs responsabilités les services d'accueil de ces plaignantes qui, selon les féministes, sont stigmatisées une fois sur ces lieux. «L’accueil réservé aux victimes/survivantes est crucial dans le choix de dénoncer ou pas. Nous exigeons que les premiers répondants (police, gendarmerie, hôpitaux, et les autres services d’accompagnement) développent des pratiques d’intervention centrées sur les victimes/survivantes.«Lan nga soloon, fannga demoon, lanngay ligeey, lofa doon def ?», ne seront jamais des questions adéquates face à une dénonciation.
La presse n’est pas épargnée. «Nous rappelons aux journalistes et autres agents de la presse que leur rôle pour une société juste passe aussi par un traitement professionnel et équitable de l’information, particulièrement lorsque ces informations impliquent des cas de violences sexistes et sexuelles», esneignent-elles.
Elles ont aussi dénoncé la politisation à outrance des actes déplorables dont les femmes sont victimes. «Nous voudrions rappeler à tout le monde que le combat féministe est un combat de principe et non un combat de circonstance. La politisation à outrance des cas de viols, selon le camp où l'on se situe, est inacceptable. Les corps des femmes ne sont pas des armes de propagande politique. Nous saluons le courage de toutes les victimes/survivantes. Celles qui ont choisi de dénoncer, tout autant que celles qui ont choisi de se taire. Nous vous croyons sans réserve et nous vous soutenons», conclut le texte.
Baye Modou SARR
«Nous lui témoignons également notre soutien inconditionnel. Nous saluons ainsi sa force, mais aussi la détermination de sa mère qui a fait le choix de l’accompagner dans ce processus. Nous savons que les victimes/survivantes, qui font le choix de sortir de leur silence, s’exposent à plus de représailles, du fait de la violence patriarcale dans laquelle nous vivons. La campagne de dénigrement dont Mme Adja Thiaré Diaw est victime sur les réseaux sociaux depuis sa sortie en est la preuve», soulignent les féministes.
Avant de profiter de ce cas pour se prononcer de façon globale sur la récurrence des viols. Le collectif estime que c’est de la responsabilité de tous. Il met devant leurs responsabilités les services d'accueil de ces plaignantes qui, selon les féministes, sont stigmatisées une fois sur ces lieux. «L’accueil réservé aux victimes/survivantes est crucial dans le choix de dénoncer ou pas. Nous exigeons que les premiers répondants (police, gendarmerie, hôpitaux, et les autres services d’accompagnement) développent des pratiques d’intervention centrées sur les victimes/survivantes.«Lan nga soloon, fannga demoon, lanngay ligeey, lofa doon def ?», ne seront jamais des questions adéquates face à une dénonciation.
La presse n’est pas épargnée. «Nous rappelons aux journalistes et autres agents de la presse que leur rôle pour une société juste passe aussi par un traitement professionnel et équitable de l’information, particulièrement lorsque ces informations impliquent des cas de violences sexistes et sexuelles», esneignent-elles.
Elles ont aussi dénoncé la politisation à outrance des actes déplorables dont les femmes sont victimes. «Nous voudrions rappeler à tout le monde que le combat féministe est un combat de principe et non un combat de circonstance. La politisation à outrance des cas de viols, selon le camp où l'on se situe, est inacceptable. Les corps des femmes ne sont pas des armes de propagande politique. Nous saluons le courage de toutes les victimes/survivantes. Celles qui ont choisi de dénoncer, tout autant que celles qui ont choisi de se taire. Nous vous croyons sans réserve et nous vous soutenons», conclut le texte.
Baye Modou SARR