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NOUVEAU RAPPORT SUR LES ENVOIS DE FONDS VERS L’AFRIQUE : Les transferts des Sénégalais de la diaspora vers leur pays ont chuté de 75 milliards en 2022



NOUVEAU RAPPORT SUR LES ENVOIS DE FONDS VERS L’AFRIQUE : Les transferts des Sénégalais de la diaspora vers leur pays ont chuté de 75 milliards en 2022

 
 
 
Selon une étude menée par la plateforme Ecofin Pro, les fonds envoyés par des migrants africains ont atteint 97 milliards de dollars américains, contre 84 milliards USD en 2020. L’Égypte qui a reçu 28,3 milliards USD de sa diaspora, soit 29% de l’ensemble des remises migratoires enregistrées sur le continent, est depuis 2017 le premier pays récipiendaire des transferts de la diaspora en Afrique. Alors qu’avec ses 20,1 milliards USD reçus, soit près de 21% du total des envois de fonds de la diaspora africaine, le Nigeria arrive en seconde position. En ce qui concerne le Sénégal, le rapport note que les Sénégalais de la diaspora ont envoyé vers leur pays 2500 millions de dollars (soit 1525 milliards de F Cfa) en 2022. En 2021, ce chiffre avait atteint 1600 milliards F Cfa. Le rapport renseigne également que contrairement à ce qu’on pourrait croire, le Sénégal est, avec la Guinée-Bissau, les deux seuls pays du continent qui ont une nation non africaine comme principale source d’envois de fonds de la diaspora.
 
 
 
Bien que leur volume dépasse celui de l'aide publique au développement, voire des investissements directs étrangers sur le continent, les envois de fonds de la diaspora africaine contribuent très peu au développement et à la création de richesses, révélait un rapport publié en juin dernier par Ecofin Pro. Selon ce rapport intitulé «La gestion anarchique des envois de fonds des diasporas», les envois de fonds sont passés de plus de 67 milliards de dollars en 2016 à 86 milliards de dollars en 2019. Après une légère baisse à 84 milliards de dollars en 2020 dans un contexte de crise sanitaire mondiale, ils ont atteint plus de 97 milliards de dollars, selon les estimations de 2022.
Cela signifie qu’en Afrique, comme dans la plupart des pays en développement, les envois de fonds dépassent à la fois les flux d’aide publique au développement (Apd) et les flux d’investissements directs étrangers (Ide). Les flux nets d’Apd vers l’Afrique ont atteint 35 milliards de dollars en 2021, soit à peine un tiers des fonds envoyés par la diaspora au cours de la même année. «Les envois de fonds constituent également une part importante du Pib des destinataires : 28,9% en Gambie, 23% au Lesotho, 21,1% aux Comores, 14,1% au Cap-Vert et 10,4% en Guinée-Bissau», rapporte le document.
En ce qui concerne le Sénégal, le document renseigne que nos compatriotes établis dans la diaspora ont envoyé vers leur pays plus de 2500 millions de dollars soit 1525 milliards F Cfa en 2022. Il s’agit donc d’une baisse de 75 milliards par rapport à 2021. En effet, pendant cette année, les envois de fonds de la diaspora sénégalaise avait atteint 1600 milliards F Cfa en 2021. Toujours selon le rapport, de 2000 à 2022, le cumul des envois formels de fonds de la diaspora sénégalaise vers leur pays est passé de 234 à 2500 milliards de F Cfa.
Aussi, selon le rapport, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le Sénégal est, avec la Guinée-Bissau, les deux seuls pays du continent qui ont un pays non africain comme principale source d’envois de fonds de la diaspora. «Contrairement à la croyance largement répandue selon laquelle les migrants africains envoient principalement de l’argent chez eux depuis l’Europe ou les États-Unis, plusieurs pays africains reçoivent principalement leurs fonds d’autres pays africains», lit-on sur le document. Qui illustre que, par exemple, l’Afrique du Sud est le principal expéditeur d’envois de fonds vers le Lesotho. Alors qu’au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), six pays sur huit reçoivent principalement leurs envois de fonds d’autres pays africains. En effet, seuls le Sénégal et la Guinée-Bissau ont un pays non africain, la France pour le premier et le Portugal pour la seconde, comme principale source d’envois de fonds de la diaspora.
 
 
 
L'Égypte et le Nigeria en tête
 
 
 
Le rapport Ecofin Pro révèle que depuis 2017, l’Égypte est le premier pays bénéficiaire des transferts de la diaspora en Afrique. En 2022, le pays a reçu 28,3 milliards de dollars, soit 29% de tous les envois de fonds enregistrés sur le continent. Le Nigeria arrive en deuxième position avec 20,1 milliards de dollars, soit près de 21% du total. Viennent ensuite le Maroc (11 milliards de dollars), le Ghana (4,6 milliards de dollars) et le Kenya (4 milliards de dollars).
Une analyse des fonds reçus par ces cinq principaux pays de destination (Égypte, Nigeria, Maroc, Ghana et Kenya) permet de cartographier les principaux expéditeurs. L’Égypte reçoit principalement des fonds de pays du Moyen-Orient comme l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Émirats Arabes Unis et le Qatar. Les États-Unis sont le principal fournisseur d’envois de fonds vers le Nigeria. Concernant le Maroc, le Ghana et le Kenya, la France est le principal expéditeur du premier, tandis que les États-Unis sont le principal expéditeur des deux autres.
 
 
 
Des transferts sous-évalués à cause des canaux informels
 
 
 
Le rapport souligne également que les transferts de migrants vers l’Afrique sont sous-évalués en raison du manque de données fiables et du recours à des canaux informels pour les transferts d’argent. Une étude de la Banque africaine de développement (Bad) couvrant quatre pays d'Afrique subsaharienne montre que les volumes de transferts de fonds informels varient entre 25% et 80% du total en raison des coûts élevés des canaux formels. Les expéditeurs ont dû payer en moyenne 8% pour envoyer 200 $ vers les pays africains au quatrième trimestre 2022, contre 7,8% au quatrième trimestre 2021. Cependant, ces coûts peuvent parfois atteindre 35%.
Au-delà des frais élevés facturés par les opérateurs dominants tels que Western Union et MoneyGram, les envois de fonds représentent une ressource financière sous-utilisée sur le continent. Les transferts d’argent effectués par la diaspora africaine servent souvent de bouée de sauvetage aux familles qui les reçoivent. Cela est d’autant plus vrai qu’ils sont principalement destinés aux dépenses de consommation quotidienne comme les achats de nourriture et les frais de scolarité. Par conséquent, ces ressources ne contribuent que marginalement au financement des projets d’investissement et à la création de richesses.
Le rapport recommande d'élargir les bases de données disponibles sur les transferts financiers des migrants vers l'Afrique et de promouvoir une concurrence loyale entre les opérateurs actifs dans le segment des transferts de fonds. Cela arrive à un moment où des sociétés fintech très dynamiques comme Wave, Sendwave, M-Pesa et Orange Money.
Une étude de la Banque africaine de développement (Bad) portant sur quatre (4) pays d’Afrique subsaharienne montre que les volumes des transferts de fonds informels varient entre 25 et 80%, à cause des coûts élevés des canaux formels. Les expéditeurs ont dû payer une moyenne de 8% pour envoyer 200 USD vers les pays africains au cours du quatrième trimestre 2022, contre 7,8% au quatrième trimestre 2021. Ces coûts peuvent cependant aller jusqu’à 35% dans certains corridors.
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
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