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JOURNEE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE : La Convention des jeunes reporters dresse un tableau sombre de la gestion des rédactions




 
 
 
Lors de la célébration de la Journée de la liberté de la presse, la Convention des jeunes reporters (Cjrs) a dressé un tableau sombre de la gestion des rédactions. Hier, à l’occasion de la célébration de la Journée de la liberté de la presse, la Convention des jeunes reporters (Cjrs) a dressé un bilan sombre de la gestion des rédactions.
 
Pour les professionnels des médias, les premières violations de la liberté de la presse commencent dans les rédactions, avec des conditions précaires pour les jeunes reporters, causées par les patrons de presse à leurs employés.
 
Ils ont appelé l’État du Sénégal à imposer aux patrons de presse le respect de la législation
 
« La plupart se contentent du minimum : des salaires à la fin du mois. Et même là, c’est la croix et la bannière pour ceux qui en ont. Beaucoup sont dans le bénévolat le plus triste, souvent obligés de dépendre des subsides immoraux que leur donne indument certains organisateurs d’activités et qu’on appelle pompeusement perdiems.
Sur 216 travailleurs des médias interrogés, 23,1% disent avoir des contrats à durée indéterminée (CDI) contre 22,2% de CDD, soit au total 45,3%. 17,1% ont soutenu avoir des contrats de prestation contre 11,1% de stagiaires. Les 26,4% n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs », détaille l’étude.
L’étude montre également que parmi ceux qui disent avoir des contrats, il y en a qui n’ont pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur les 183 personnes ayant répondu à la question, seuls 33% disent détenir un exemplaire de leurs contrats de travail, contre 61,7% qui n’en ont pas. Les autres n’ont pas de réponse.
Les résultats de l’enquête indiquent que 18,5% des personnes interrogées ont des rémunérations en deçà de 75.000 francs ; 14,8% entre 75.000 et 100.000 francs ; 14,8 entre 100.000 et 150.000 francs ; 10,2% entre 150.000 et 200.000 F Cfa.
Les travailleurs ayant un salaire dépassant la barre des 300.000 francs sont estimés à 7,9%, tandis que ceux qui ne relèvent d’aucune de ces catégories sont autour de 20,4%.
Toujours selon le rapport, la plupart des personnes ayant participé à l’enquête sont des reporters, soit plus de 77% ; 9,3% ont dit être des rédacteurs en chef.
Par rapport à la régularité du paiement des salaires, 54,2% de l’échantillon ont répondu qu’ils sont payés au-delà du 8 du mois. Environ 45% perçoivent avant cette échéance conformément à la législation.
L’étude relève que 77,7% des personnes enquêtées disent n’avoir pas de bulletins de salaires contre 22,3%.
Le rapport note aussi que dans les entreprises de presse, les obligations sociales ressemblent plutôt à un luxe hors de portée de la plupart des reporters.
Sur les 215 personnes interrogées, 86% disent ne pas être pris en charge et n’ont pas de numéro Ipres.
D’après la Cjrs, les professionnels des médias, mal payés, dépourvus de toute couverture sociale, font partie de ceux qui travaillent le plus et les moins protégés.
L’enquête montre qu’environ 34% seulement travaillent 8 heures par jour ; 30,7% entre 8 et 10 heures ; 34,4% plus de 10 heures de travail par jour.
Pour corriger ce tableau, la Cjrs recommande, entre autres, de « veiller à l’effectivité des règles prévues par le Code de la presse pour toute entreprise dans le secteur » et d’exiger la transparence dans la gouvernance des entreprises de presse.
Elle demande la création d’un environnement propice pour le développement des médias ; la mise en place d’une fiscalité adaptée et allégée pour le secteur de la presse ; la multiplication des visites de contrôle de l’Inspection du travail et du contrôle social dans les entreprises de presse.
La Cjrs demande de fermer tout simplement les entreprises qui ne parviennent pas à respecter un minimum de conditions exigées par la législation en vigueur, malgré le soutien de l’Etat et de mettre fin à la concurrence déloyale entre de pseudo entreprises qui n’ont aucune obligation et d’autres qui s’efforcent d’être en conformité avec les lois, ainsi que les règles d’éthique et de déontologie.
 
Khadidjatou D. GAYE
 
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