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ANAMO : Manquements à gogo



ANAMO : Manquements à gogo

 
Pour les gestions de 2017 à 2020, l’Anamo a fait face à des manquements nombreux et graves. Ce, aussi bien au niveau du Conseil de surveillance que de la Direction générale.
 
L’équipe de contrôle composée de Ibrahima Coulibaly, Magistrat, chef de mission Mme Khardiata Kâ Kane, Assistante de vérification et Issaka Diaby Assistant de vérification a fait ressortir le non-respect des règles de désignation des membres du Conseil de surveillance. La preuve : les représentants de la présidence de la République et des ministères en charge de l’agriculture, de l’entreprenariat féminin, de l’enseignement technique et professionnel n’ont pas été désignés, aucun arrêté portant nomination des membres du Conseil de surveillance n’a été pris par le ministre assurant la tutelle technique ; le renouvellement des membres dont le mandat a pris fin n’est pas systématique. A titre d’exemple, le mandat des représentants des ministères en charge des Finances et de l’Artisanat est arrivé à terme en 2020.
Pire, des manquements sont aussi notés dans l’élaboration des procès-verbaux du Conseil de surveillance, le nombre et de la périodicité des réunions du Conseil de Surveillance ne sont pas respectés. La preuve, en 2018 et 2020, il ne s’est réuni que deux fois pendant toute l’année. Les fonctions « audit interne » et « contrôle de gestion » ont été regroupées autour d’une Cellule du Contrôle général, elle-même placée sous l’autorité du Directeur général et confiée à une seule personne. Ce que la Cour des comptes réprouve, parce que les fonctions sont différentes. Pas de de débat d’orientation budgétaire et retard dans l’adoption du budget. Exemple : 117 jours de retard en 2018, 53 en 2019 et en 2020, 77 jours de retard. A l’Anamo, le Plan de passation des marchés à la Direction centrale des marchés public (Dcmp) est communiqué quand on veut : 33 jours en 2017, 6 jours en 2018 et 65 jours de retard en 2019. Ceci est même tolérable au vu de ce qui s’est passé en 2020. Cette année-là, Maodo Malick Mbaye et ses services ont décidé, souverainement, de ne pas faire de plan de passation des marchés du tout. En ce qui concerne la Cellule de passation des marchés, Maodo Malick Mbaye et Cie ne connaissent pas.
Pour les marchés, c’est encore pire. Les auditeurs notent une absence de lettre d’invitation ou de preuve de leur transmission ou de leur réception. La preuve : pour le marché d’acquisition d’équipements pour les Maisons d’outils attribué à Oze Suarl pour un montant de 19.617.500 F, les auditeurs n’ont eu aucune preuve de la transmission des lettres d’invitation. Pour le câblage réseau informatique et fourniture installation système téléphonique à l’Anamo, l’entreprise Satel a gagné le marché pour un montant de 16.888.573 F, sans lettres d’invitation du tout. Il en est de même pour l’équipement de l’atelier de peinture de la Maison de l’outil de Mbour gagné par la société Ama Postaventa pour 19.972.889 F. Pire, pour certains cas, il y a absence totale de convocation de la commission des marchés. Selon les auditeurs, l’exécution de marchés insuffisamment justifiés.
A l’Anamo, Maodo Malick Mbaye accorde des appuis financiers injustifiés à des personnes physiques. Par exemple, l’assistante du Directeur général a bénéficié d’un appui Gamou puisé dans les caisses de la boîte. D’autres personnes extérieures au service aussi. L’un pour acheter du ciment, d’autres pour la fête de la Tabaski ou encore pour la scolarité de leurs enfants. D’autres aussi pour des frais médicaux. ‘’Les Echos’’ saute délibérément la liste des personnes qui en ont bénéficié. Les auditeurs ont aussi décelé des recrutements sans respect des procédures, des agents de l’Etat mis à disposition de façon irrégulière et qui bénéficient d’une indemnité différentielle en parfaite contradiction avec la loi. Maodo Malick Mbaye se permet même de procéder à des augmentations de salaires non autorisées par le Conseil de surveillance. Un chef de service gestion des Maisons de l’outil dont nous tairons le nom est passé de moins de 400.0000 à plus d’un million en termes de sursalaire.
 
 
Faible nombre et inégale répartition des MO fonctionnelles
 
Depuis sa création, l’Anamo n’a ouvert que 12 Maisons de l’outil. Et dans les 14 régions, seules 6 en ont. Et là aussi, la répartition est catastrophique. Thiès, la région du Dg Mbaye en a quatre (4). Fatick, la région du Président sortant Sall en a rois (3). Dakar, la capitale en a deux (2). Pour le reste, c’est Kolda, Diourbel et Saint-Louis qui en ont chacune une (01).
 
 
 
 
LES ECHOS


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