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ACCES UNIVERSEL AUX SERVICE DE BASE EAU, HYGIENE, ASSAINISSEMENT : La recherche comme levier puissant pour résoudre les défis complexes liés à l'assainissement




 
 
 
En conclave à Dakar, le réseau Think tank de l’Uemoa qui regroupe cinq pays planche sur les leviers pour résoudre les défis liés à assainissement. Et, la recherche est un puissant levier pour relever les défis liés à l’assainissement. En attendant, le président du réseau précise que des millions de personnes continuent de vivre sans installations sanitaires adéquates à l’origine des inégalités socio-économiques, des défis d’infrastructures environnementaux, etc.
 
 
 
 C’est sous le thème de la « Recherche comme levier d’accélération de l’accès universel aux services de bases (assainissement-hygiène-eau) sûrs en Afrique de l’Ouest » que s’est tenue la première édition de l’atelier régional suivi d'un séminaire de formation du Groupe de réflexion Wash du réseau des Think tank (Rtt) de l’Uemoa qui regroupe cinq pays (le Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal). « Ces activités s’inscrivent, entre autres, dans l’animation du Groupe de réflexion Wash du Rtt-Uemoa. Une plateforme lancée officiellement le 15 novembre 2023 dans le cadre du projet Waspa avec comme perspective de garder la dynamique d’échanges et de co-création obtenues durant la mise en œuvre de ce projet. Mais aussi dans l’optique d’assurer une meilleure prise en charge des recherches de qualité sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement », a d’emblée indiqué Cheikh Oumar Ba, président du Rtt-Uemoa, directeur exécutif de Ipar ; persuadé que l’accès universel à l’assainissement reste l'un des défis les plus pressants de notre époque. « Malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, des millions de personnes à travers le monde continuent de vivre sans installations sanitaires adéquates », précise Cheikh Omar Ba. A l’en croire, cette réalité soulève plusieurs problématiques majeures.
 
Problématiques de l’assainissement
 
Il s’agit, notamment des inégalités socio-économiques qui touchent souvent les populations les plus pauvres par le manque d’assainissement adéquat, créant ainsi un cercle vicieux de pauvreté et de santé précaire. S’agissant des problèmes d’infrastructures, in révèle que les infrastructures d’assainissement sont parfois absentes ou inaccessibles dans les zones rurales ou urbaines informelles, ce qui, dit-il, rend difficile l’accès à des services sanitaires de base. En ce qui concerne les défis environnementaux, le directeur exécutif de l’Ipar estime que les pratiques d'assainissement non durables, telles que le déversement direct des eaux usées dans les cours d'eau ou les eaux souterraines, ont des répercussions néfastes sur l’environnement, y compris la contamination de l’eau potable et la propagation de maladies d’origine hydrique. Quid des changements climatiques et catastrophes naturelles, il est d’avis que ces événements peuvent compromettre davantage l’accès à l’assainissement, en endommageant les infrastructures existantes et en augmentant le risque de maladies d’origine hydrique.
 
La recherche pour relever les défis
 
Face à ces défis, lance Cheikh Oumar Ba, il est crucial d'adopter une approche holistique et intégrée pour garantir l'accès universel à l'assainissement. « Cela implique de prendre en compte les dimensions socio-économiques, culturelles, environnementales et politiques de la question, tout en mobilisant des ressources adéquates et en favorisant la collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé. En investissant dans des solutions innovantes, durables et adaptées aux contextes locaux, nous pouvons progresser vers la réalisation de l'objectif d'assainissement pour tous. Pour y arriver, il faut de l’action et l’engagement de toutes les parties prenantes, notamment les chercheurs », plaide M. Ba. A cet effet, il précise que la recherche peut servir de levier puissant pour résoudre les défis complexes liés à l'assainissement. « Tout d'abord, elle nous permet de comprendre les besoins spécifiques des communautés, en tenant compte des facteurs socio-économiques, culturels et environnementaux. Cette compréhension approfondie est essentielle pour concevoir des solutions adaptées qui répondent véritablement aux besoins des populations. En outre, la recherche peut jouer un rôle crucial dans le développement de technologies innovantes et abordables pour l'assainissement. Par ailleurs, la recherche peut également contribuer à sensibiliser et à éduquer les communautés sur l'importance de l'assainissement et des bonnes pratiques d'hygiène. En fournissant des données probantes et des informations précises, elle peut aider à changer les comportements et à promouvoir l'adoption de solutions d'assainissement durables. Enfin, la recherche permet de mesurer et d'évaluer l'impact des interventions en matière d'assainissement, ce qui est essentiel pour garantir l'efficacité des politiques et des programmes mis en œuvre. En suivant de près les progrès réalisés et en identifiant les défis persistants, nous pouvons ajuster nos stratégies et intensifier nos efforts là où ils sont le plus nécessaires », explique le président du réseau Think tank de l’Uemoa qui invite les acteurs à se joindre aux efforts déployés par le réseau pour la production, et l’utilisation des données probantes dans les processus de prise de décisions stratégiques. « Ensemble, nous pouvons assurer l'accès de tous à un assainissement de qualité, aujourd'hui et pour les générations à venir », dit-il.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
LE DIRECETUR DE L’ASSAINISSEMENT SUR L’ACCES UNIVERSEL A L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT
« Il faut multiplier par six le rythme actuel des progrès réalisés en matière de service d’approvisionnement en eau potable, par cinq celui des progrès en matière d’assainissement … »
 
 
 
Pour le directeur de l’Assainissement, Omar Sène, venu représenter le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à l’atelier régional du groupe Wash du réseau think tank de l’Uemoa, l’accès universel à l’eau et à l’assainissement demeure un défi majeur pour la communauté internationale, en particulier en Afrique au sud du Sahara. « Alors que nous sommes à mi-chemin de l’échéance des objectifs de 2030, le monde et surtout l’Afrique n’est pas en bonne voie pour réaliser les cibles 6.1 et 6.2, c’est-à-dire l’accès universel à l’eau et à l’assainissement. Pour atteindre une couverture universelle, il nous faudra multiplier par six le rythme actuel des progrès réalisés en matière de service d’approvisionnement en eau potable, par cinq fois celui des progrès en matière d’assainissement gérés en toute sécurité et par trois fois celui des progrès en matière d’hygiène de base », explique le directeur de l’assainissement qui cite le rapport Jmp 2022. Ce qui lui fait dire que les défis dans le secteur de l’assainissement et de l’hygiène sont toujours importants et que leur prise en charge complète et efficace nécessite des investissements significatifs pour financer des projets et programmes.
 
M.C
 
 
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