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CAMPAGNE DE DIABOLISATION CONTRE LA SENELEC Déjà en janvier 2019, l’ancien Dg de Senelec mettait en demeure la Compagnie d’électricité du Sénégal pour mauvaise performance



CAMPAGNE DE DIABOLISATION CONTRE LA SENELEC Déjà en janvier 2019, l’ancien Dg de Senelec mettait en demeure la Compagnie d’électricité du Sénégal pour mauvaise performance
Derrière les 47 milliards francs Cfa réclamés par la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), promotrice de la centrale à charbon de Bargny, se cache un chapelet de défaillances dont le producteur indépendant d’électricité a fait montre, suite au démarrage de ses activités et qui ont négativement impacté sur la distribution de l’électricité. En plus d’affecter les finances de la Société nationale d’électricité. La preuve: juste trois mois après sa mise en service, elle a reçu une mise en demeure servie par… l’ancien Directeur général de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé. pire, depuis juillet 2019, la centrale est tombée en panne. Ce qui fait rire un syndicaliste de la boîte qui jure que si la balance est faite, la Compagnie d’électricité du Sénégal va devoir à la Senelec quelque 66 milliards de nos francs.
 
  
 
L’Administrateur général de la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), promotrice de la centrale électrique (centrale à charbon) de Bargny, a réclamé à la Société nationale d’électricité (Senelec) une ardoise de 47 milliards Cfa. En effet, la société productrice d’électricité, qui a démarré ses activités en octobre 2018 accuse la Senelec de n’avoir pas respecté ses engagements en honorant sa part du contrat. Ce qui est totalement inexact selon plusieurs cadres de la boîte interrogés. Ce contrat, signé depuis 2008, n’a été qu’une succession de fausses notes. D’abord, la Compagnie d’électricité du Sénégal a mis 10 ans pour installer la centrale à charbon de Bargny ; ensuite le démarrage de ses activités a été une succession d’échecs. Avec une fourniture d’électricité défaillante. 
 
 
Comme en témoignent ces nombreux courriers relatifs aux problèmes d’exploitation de la centrale à charbon, suivis d’une mise en demeure servie par l’ancien Directeur général de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’Administrateur général de la Compagnie d’électricité du Sénégal, à la date du 15 janvier 2019. Soit un peu plus de trois mois après le démarrage des activités de la centrale à charbon. Ce, pour remédier sans délai, selon les termes de la mise en demeure, «aux dysfonctionnements notés sur la mise en place des ressources humaines et matérielles pour nous garantir le niveau de fiabilité contractuel requis et nous donner une visibilité sur la centrale, surtout durant cette période électorale».
 
 
La Ces notifie l’arrêt de la centrale moins d’un mois après son achèvement
 
 
En effet, pour une centrale mise en service en octobre 2018, la Compagnie d’électricité du Sénégal a notifié à la Senelec, dès le 17 novembre 2018, soit moins d’un mois après la date d’achèvement, son arrêt consécutif au percement de la chaudière. Ce qui avait privé la Senelec, de l’avis de Makhtar Cissé lui-même, d’une puissance de 115 MW, avant d’ajouter que cette indisponibilité aléatoire a persisté jusqu’à la date du 15 janvier 2019. «Ce qui s’est traduit par un taux de disponibilité réalisé au 31 décembre 2018 très faible (inférieur à 30%). Cette contre-performance sans commune mesure motive nos appréhensions sur le niveau de fiabilité de votre centrale», avait déploré Makhtar Cissé dans sa mise en demeure. Pire, il ajoutait que depuis le début de la phase d’exploitation, la centrale de la Ces n’avait pas encore démontré un mois de fonctionnement stable. Il en veut pour preuve les 27 déclenchements de la centrale enregistrés à la date du 15 janvier 2019 dont 6 qui ont entrainé des délestages automatiques 2e et 3e stade, occasionnant beaucoup de perturbations sur le réseau. 
Autant de manquements qui avaient fait dire à l’ancien patron de la Senelec que la centrale à charbon était «en essais de démarrage continus sans délai précis de retour à l’exploitation». Ainsi, devant cette menace permanente sur la stabilité du système électrique et sur l’équilibre financier de Senelec, le comité d’exploitation de Senelec s’était même rendu chez le producteur indépendant pour une rencontre d’échanges de clarification, avant de se désoler de constater l’absence du représentant de la Ces, en plus de relever la perte des données de paramétrage des boucles de régulation de la centrale.
 
 
Des défaillances qui ont entrainé des surcoûts estimés à 2 milliards en 3 mois, selon Makhtar Cissé
 
 
«Cette situation avait entrainé des perturbations chez la clientèle de Senelec, en particulier nos gros clients haute et moyenne tension (Ics, DP World etc.) et nous fait endosser de nombreuses réclamations, nuisant sérieusement à notre image de marque», avait dénoncé l’ancien Dg dans sa mise en demeure à la Ces, avant de rappeler que la Senelec, pour pallier ces défaillances, était obligée de faire recours aux unités de production très chères, notamment les turbines à gaz, l’augmentation de l’importation d’énergie depuis l’international, mais surtout à la prolongation de la puissance locative de 60 MW fonctionnant au gasoil. En définitive, ces puissances de substitution ont généré des surcoûts importants que Makhtar Cissé avait estimés à plus de deux milliards de francs Cfa, que les finances de Senelec étaient contraintes de supporter. 
 
 
 
Les arguments de la Compagnie d’électricité du Sénégal
 
En tout cas dans ce bras de fer, l’Administrateur général de la Compagnie d’électricité du Sénégal, Mme Hiba Sabbagh, s’est exprimée à la Tfm. A l’en croire, même si la résiliation du contrat n’est pas à l’ordre du jour d’après l’actuel Directeur de la Senelec, elle révèle cependant que les discussions étaient plus poussées avec son prédécesseur et avait espoir qu’elles aboutissent. Ce qui est incongru, d’autant plus que c’est Makhtar Cissé qui avait enclenché la procédure avec cette mise en demeure. Revenant sur les défaillances à l’origine de la mise en demeure, elle révèle que c’était une fuite qui a été réglée en trois mois. Par la suite, la centrale a demandé l’autorisation de produire de l’électricité, mais c’est la Senelec qui avait refusé. Hiba Sabbagh a aussi accusé la Senelec d’avoir écarté l’audit de la Ces, en commanditant un audit de la centrale sans pour autant restituer les résultats. Poursuivant, elle révèle également que la Senelec n’avait pas respecté le contrat en manquant à son obligation de présenter une lettre de crédits tous les mois.
 
 
 
 
La Compagnie d’électricité du Sénégal, pourtant à l’arrêt depuis juillet 2019
 
 
Toutes choses que les agents de Senelec démentent formellement. Selon certains syndicalistes interrogés, la Ces est tombée en panne depuis le 19 juillet 2019, soit juste 4 mois après l’arrivée du nouveau Directeur général Pape Mademba Bitèye. «Alors comment peut-on l’accuser?», questionnent-ils. «C’est absurde», embraye un autre. Qui révèle que la Ces avait promis d’injecter 500.000 Gwh dans le réseau chaque année. Mais à l’arrivée, il n’en a rien été. «Les manquements sont nombreux. Et même, dans le cas où on leur doive de l’argent, si on fait la balance avec la perte qu’on subit à cause d’eux, la Ces restera nous devoir quelque 66 milliards de francs Cfa», lâche un financier de la société d’exploitation. 
 
Moussa CISS
 
 


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