Le professeur Raoult qui a prôné le traitement par la chloroquine continue de bénéficier d’un avis favorable. Après avoir annoncé sa détermination à essayer ledit traitement sur ses patients, le chef du service des maladies infectieuses de Fann conforte la thèse de son collègue français. Professeur Seydi assure que l'hydroxychloroquine marche bien sur ses patients.
Lors de la conférence de presse hier, le professeur Moussa Seydi a abordé la question de la prise en charge des patients. Selon le chef du service des maladies infectieuses de Fann, les patients sous traitement spécifique d'hydroxychloroquine guérissent plus vite. «Nous avons constaté que les patients sous hydroxychloroquine guérissent plus vite. Mais, en matière de science, la constatation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude», déclare-t-il avant d’ajouter que les résultats trouvés les rassurent et qu’ils vont continuer dans ce sens.
«Nous allons y associer de l’azythromycine dans les jours à venir»
Selon le professeur Seydi, pour avoir de meilleur résultats, ils vont y associer de l'azythromycine dans les prochains jours. «C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus gravissimes que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l'hydroxychloroquine, bien qu’il soit connu que l’association avec de l’azythromycine soit plus efficace. Après avoir traité un certain nombre de patients, nous n’avons noté aucun effet secondaire, nous sommes maintenant en droit de passer à la deuxième étape», dit-il.
Pour le professeur, la prise en charge ne se limite pas seulement au traitement spécifique. Certes, le traitement antivirale permet de raccourcir la durée d’hospitalisation, de guérir plus vite le malade, mais ce traitement ne serait pas suffisant si on n’y associe pas les autres aspects thérapeutiques tels que le traitement symptomatique.
«C’est le combat de la prévention qui nous fera gagner la guerre contre le Covid-19»
Même le traitement de réanimation tel que l’utilisation du respirateur fait partie du traitement symptomatique, donc il est essentiel. D’après le professeur Seydi, dans la gestion des patients, ils doivent en même temps traiter les morbidités, parce qu'ils ont des patients qui leur viennent avec des pathologies associées comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale et l’hyperthyroïdie. Le Pr Seydi d’avertir que ces résultats obtenus avec l'hydroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication qui reste dangereuse. «Le vrai combat, c’est celui de la prévention, mais pas de la prise en charge», conclut-il.
Ndèye Khady D. FALL
Lors de la conférence de presse hier, le professeur Moussa Seydi a abordé la question de la prise en charge des patients. Selon le chef du service des maladies infectieuses de Fann, les patients sous traitement spécifique d'hydroxychloroquine guérissent plus vite. «Nous avons constaté que les patients sous hydroxychloroquine guérissent plus vite. Mais, en matière de science, la constatation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude», déclare-t-il avant d’ajouter que les résultats trouvés les rassurent et qu’ils vont continuer dans ce sens.
«Nous allons y associer de l’azythromycine dans les jours à venir»
Selon le professeur Seydi, pour avoir de meilleur résultats, ils vont y associer de l'azythromycine dans les prochains jours. «C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus gravissimes que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l'hydroxychloroquine, bien qu’il soit connu que l’association avec de l’azythromycine soit plus efficace. Après avoir traité un certain nombre de patients, nous n’avons noté aucun effet secondaire, nous sommes maintenant en droit de passer à la deuxième étape», dit-il.
Pour le professeur, la prise en charge ne se limite pas seulement au traitement spécifique. Certes, le traitement antivirale permet de raccourcir la durée d’hospitalisation, de guérir plus vite le malade, mais ce traitement ne serait pas suffisant si on n’y associe pas les autres aspects thérapeutiques tels que le traitement symptomatique.
«C’est le combat de la prévention qui nous fera gagner la guerre contre le Covid-19»
Même le traitement de réanimation tel que l’utilisation du respirateur fait partie du traitement symptomatique, donc il est essentiel. D’après le professeur Seydi, dans la gestion des patients, ils doivent en même temps traiter les morbidités, parce qu'ils ont des patients qui leur viennent avec des pathologies associées comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale et l’hyperthyroïdie. Le Pr Seydi d’avertir que ces résultats obtenus avec l'hydroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication qui reste dangereuse. «Le vrai combat, c’est celui de la prévention, mais pas de la prise en charge», conclut-il.
Ndèye Khady D. FALL