CHAMPIONNAT NATIONAL DE FOOT: Au Sénégal, désormais, c’est «Ligue 1 Startimes»



 
Ce sera sur dix ans, le mariage entre la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp) et la société de Télévision Startimes. Les deux parties, en conférence de presse, se sont liées pour la visibilité et le développement du championnat local. Une somme de 6 milliards de F Cfa et des avantages ont été mis à la disposition de la Lsfp pour accompagner les clubs.
 
Désormais, il faut dire la Ligue 1 Startimes. Comme dans l’Hexagone et un peu partout dans les grands championnats européens, le championnat national du Sénégal adopte le naming avec son partenaire phare Startimes.
 La Ligue Pro et  Startimes ont signé un partenariat pour dix ans. «La loi du plus offrant à fait que c’est Startimes qui a été choisi comme notre partenaire. Cette structure a les capacités techniques de production et de diffusion de notre championnat», a confié Saër Seck, le président de la Lsfp. Dans le naming, selon Saër Seck, la Ligue 1 et la Ligue 2, la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions vont s’attirer l’appellation de Startimes. Pour la cérémonie de Sargal Foot Pro, elle ne fait pas partie du périmètre de Startimes. Concernant la diffusion des matches, Startimes devra retransmettre pour chaque journée, deux matchs à Dakar et à Mbour pour la première année. C’est ce qui est signé dans le contrat», souligne Saër Seck qui poursuit : «je confirme que la somme de 11 millions de dollars qui était annoncée sera versée à la Ligue durant les 10 ans de compagnonnage, pour accompagner la ligue mais aussi les clubs»,  signale le président de la Ligue Pro.
 
Saër Seck : «Qui ne risque rien n’aura rien»
 
Ce dernier a tenu à rassurer ceux qui se posent la question sur la durée du contrat et pense que cela ne sera pas un problème pour sa structure qui est restée pendant plus de deux ans sans partenaire. «Cela fait dix ans que la Ligue professionnelle existe au Sénégal. En autant d’années, qu’est-ce qu’on a eu de notre football ? De 2009 jusqu’à la saison 2019, on a reçu en tout et pour tout deux ou trois télévisions et zéro franc, zéro centime. Donc, je vais dire que qui ne risque rien n’aura rien», déclare Saër Seck.
 S’agissant des contours du projet sur dix ans, il souligne qu’il ne parle plus en moyenne de 1.500.000 euros, mais de 11 millions d’euros. «Quand on ne prend pas de risques on ne fait pas progresser les choses. Au Sénégal, on veut être conservateur et donner à une chose la valeur qu’elle n’a pas. Quand Startimes met autant d’argent dans un championnat et qu’en sachant qu’aucun d’entre nous Sénégalais ne ferait ce geste, il faut savoir raison garder», lance Seck. Tout ne sera pas parfait pour un début et Saër Seck espère ne pas regretter, dans les deux ou trois dernières années, de s’être lié aussi longtemps, parce que cela voudra dire qu’au bout de 10 ans, son produit aura une valeur supérieure à cette offre. Pour rappel, la société Startimes est une multinationale des médias basée à Pékin. Dans tout engagement, il peut y avoir des risques.
Marième NDIAYE
 

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