​Ali Haïdar, Fabrice Nguema et Assane Guèye devant le juge correctionnel



Des «accusations» portées par Ali Haïdar à l’endroit de Abdoulaye Sow, président de l’Union nationale des coopératives forestières ont causé des dégâts collatéraux, touchant les journalistes Fabrice Nguema  de la radio Zik Fm et Assane Guèye de la Rfm qui se sont retrouvés devant le juge correctionnel, hier, poursuivis dans une affaire de diffamation. Selon Abdoulaye Sow, l’ancien ministre de l’Environnement l’a traité de trafiquant, de voleur et de tous les noms d’oiseaux après deux entretiens avec Fabrice Nguema et Assane Guèye, en janvier dernier. A la barre hier, le conseil de Ali Haïdar a soulevé une exception pour annuler la citation, mais le juge a joint l’exception au fond. Revenant sur les faits, le président de l’Union des forestiers a soutenu qu’à quatre reprises, l’écologiste l’a cité pour l’insulter et l’accuser de trafiquant, sans aucune preuve, alors qu’il dirige 30.000 personnes. Pour sa part, Ali Haïdar a soutenu que nos ressources sont dilapidées. Il dit avoir la preuve que Sow a été pris avec 9260 sacs de charbon.
 
Fabrice Nguema s’est expliqué dans cette affaire. Selon lui, il a appelé Ali Haïdar pour une interview et ce dernier a cité des noms, mais il ignorait qu’il parlait du président Abdoulaye Sow. C’est après qu’il l’a su. Mais, pour sa part, il n’y a jamais eu une intention de nuire. Le célèbre et talentueux journaliste de la Rfm n’a non plus jamais eu l’intention de porter atteinte à la dignité d’Abdoulaye Sow. Selon Assane Guèye, Ali Haïdar a cité Abdoulaye Sow au détour d’une question et ce dernier a par la suite eu son droit de réponse et il lui a même présenté ses excuses. Le président de l’Union des forestiers, qui en veut surtout à l’écologiste, réclame 50 millions pour les dommages et intérêts. L’affaire sera vidée le 24 juillet prochain.
 

Dans la même rubrique :