Le calendrier républicain, c’est désormais la quadrature du cercle que de le maîtriser. Des élections qui se profilent à l’horizon au Sunugaal, nul ne peut exactement en déterminer la période, a fortiori la date précise. Tout est devenu aléatoire, selon le seul bon vouloir de Niangal, édulcoré d’un semblant de dialogue national que lui-même a inscrit au rôle. Échéance la plus proche, les élections locales sont devenues un mirage qui, épousant la ligne d’horizon, recule avec celle-ci. Et en réalité, un seul agenda prévaut aujourd’hui sur la question électorale, celui de Prési. Exit la constitution, le code électoral, le code des collectivités territoriales, la Ceni, la société civile… Quant aux politiques, ceux qui fricotent avec le pouvoir à la table du dialogue risquent bien de servir de faire-valoir. Car les voilà totalement impuissants, sans aucune prise sur le déroulé d’un processus bien planifié par leur hôte du palais. A preuve, nommé président du comité de pilotage de ce dialogue national, Big Fam, connu pour ne céder à aucune pression, est parfaitement inhibé depuis juillet dernier, faute d’être installé et de disposer des moyens de son action. Qui trompe-t-on ?
Waa Ji
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