La pandémie du Covid-19 ne fait pas que des malheureux, avec son contingent de cas : contacts, communautaires, graves et même de morts. Ceux qui en ont vraiment profité, ce sont bien les malfrats. Et au-delà de ceux indexés dans des supposées malversations économiques ou commerciales, dans le cadre de l’aide alimentaire, il y a tous ces affranchis par Niangal, pour faire le vide dans les prisons dont on sait qu’elle engrange 12.000 bagnards pour une capacité de seulement 4000. Alors 2036 détenus avaient été exfiltrés le 26 mars, graciés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Auparavant, 709 autres avaient reçu la même onction de Prési le 31 décembre 2019. Ce qui fait en un trimestre près de 3000 coupe-jarrets remis en liberté et prêts à fondre sur les honnêtes citoyens. Et ils ont été bien servis, car avec le froid de canard qui a sévi à Ndakaaru ajouté au couvre-feu qui libère les rues dès 20h, ça a été la curée pour les as de la cambriole. Ils s’en sont donné à cœur-joie, dans la banlieue, à Mbacké, Touba, Zig, faisant sauter les cadenas des magasins. Et ce n’est pas fini, car dans leur retour à la case départ prison, ils vont faire mal.
Waa Ji
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