« 90 jours de gouvernance depuis le 2 avril. Mon premier constat : ne serait-il pas pertinent de revoir la structuration de l’attelage gouvernemental pour une impulsion plus ressentie et pour plus d’efficacité dans l’action gouvernementale ? La juxtaposition de visites de terrain, d’audiences, de déplacements à l’étranger, de présidences de rencontres avec le secteur privé ou les acteurs, et autres inaugurations des ministres, sont des activités du dimanche », constate l’ancien ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire Zahra Iyane Thiam, avant de poursuivre : « Les activités de semaine doivent relever d’une politique et d’une orientation claires, c’est-à-dire de lettres de politique sectorielle. Sur la base de la Lfi, malgré la réduction du gouvernement à 30 membres, contre 38 ou 34 (en fonction des 2 derniers gouvernements du Président Sall), le budget restant en l’état n’induit aucune rationalité. En attendant une Lfr qui pourra probablement intégrer les changements, les secteurs sont lourdement chargés, ce qui compromet l’efficacité. À titre d’exemple : l’Industrie et le Commerce ; les Infrastructures ; les Mines, l’Énergie et le Pétrole et on peut en citer d’autres. Cependant la réflexion se poursuit… », ajoute l’ancienne patronne de l’Asepex
Zahra Iyane Thiam note BDF et Sonko
« 90 jours de gouvernance depuis le 2 avril. Mon premier constat : ne serait-il pas pertinent de revoir la structuration de l’attelage gouvernemental pour une impulsion plus ressentie et pour plus d’efficacité dans l’action gouvernementale ? La juxtaposition de visites de terrain, d’audiences, de déplacements à l’étranger, de présidences de rencontres avec le secteur privé ou les acteurs, et autres inaugurations des ministres, sont des activités du dimanche », constate l’ancien ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire Zahra Iyane Thiam, avant de poursuivre : « Les activités de semaine doivent relever d’une politique et d’une orientation claires, c’est-à-dire de lettres de politique sectorielle. Sur la base de la Lfi, malgré la réduction du gouvernement à 30 membres, contre 38 ou 34 (en fonction des 2 derniers gouvernements du Président Sall), le budget restant en l’état n’induit aucune rationalité. En attendant une Lfr qui pourra probablement intégrer les changements, les secteurs sont lourdement chargés, ce qui compromet l’efficacité. À titre d’exemple : l’Industrie et le Commerce ; les Infrastructures ; les Mines, l’Énergie et le Pétrole et on peut en citer d’autres. Cependant la réflexion se poursuit… », ajoute l’ancienne patronne de l’Asepex
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