ZAPPES LORS DE LA RENCONTRE ENTRE LE SECTEUR PRIVÉ ET LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : Serigne Mboup et l'Unccm haussent le ton




 
Le président Bassirou Diomaye Faye rencontre ce mardi le secteur privé pour échanger et trouver des solutions à la cherté de la vie, par une baisse des denrées de première nécessité. Le président de l’Union nationale des Chambres de commerce et celui de l’Union des Chambres des métiers ont été zappés.
 
L’audience du président de la République ce mardi avec les acteurs privés commence à faire grincer des dents. Des acteurs se sentant ignorés haussent le ton pour se faire entendre. Dans un communiqué remis à la presse, le Pdg du Ccbm dénonce la posture de la présidence. Serigne Mboup dénonce la non implication dans cette rencontre de l’Union nationale des chambres de commerce et l’Union des Chambres des métiers. «Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambres des métiers) n’y ont pas été conviées. Conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture bien organisées permettront à leur ministère de tutelle de bien mettre en œuvre la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques, ainsi que du commerce», rappellent les deux présidents qui se sont offusqués. Toutefois, ils notent : « nous restons encore dans les meilleures dispositions pour participer à toute initiative des autorités visant à renforcer la collaboration État/Secteur privé, dans le respect strict cependant du mandat de représentation nationale des acteurs économiques que confère l’Union nationale des Chambres consulaires du Sénégal », disent-ils.
Pour montrer l’importance de leurs participations à cette rencontre, ils ont rappelé une étude récente de l’Ansd qui avait renseigné que les deux institutions sont devant pour le critère connaissance des dispositifs d’appui par le secteur privé avec 28%, devant l’Apix (8%) et l’Adepme (4%). Les acteurs des chambres consulaires alertent les autorités qu’une chambre régionale, ou même un groupe d’organisations professionnelles patronales ne sauraient représenter les 28 institutions consulaires. «Seules les deux unions sont habilitées à représenter et fédérer le secteur privé auprès des autorités», indiquent-ils. 
 
Baye Modou SARR
 
 
 
 
 
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